Les pertes en eau, la sudation
Une partie de
ces pertes en eau se fait par l'intermédiaire des poumons et de
l'air expiré et par les urines. Mais la plus grande part est due
à la sudation nécessitée par la thermolyse et permettant
de refroidir l'organisme au cours de l'effort. 75 % et plus de l'énergie
chimique developpée au cours du travail musculaire est transformée
en chaleur. C'est l'évaporation de grandes quantités de sueur
(580 kcal/l) qui permet de limiter l'élévation de la température
du corps.
Le débit
sudoral dépend de différents facteurs en rapport avec l'intensité
de l'exercice, des conditions climatiques, de l'entraînement physique
du sportif et de son acclimatation à la chaleur, mais aussi et surtout
de la possibilité de compenser au fur et à mesure la perte
en eau induite. Cette perte, qui peut être de plus de 2,5 litres
par heure chez un sportif entraîné, a pour première
conséquence, si elle n'est pas corrigée efficacement, une
diminution de la capacité physique de l'ordre de 10 % par pourcent
de perte de poids corporel. Au delà de 4 % il éxiste un risque
élevé
d'accidents,
pouvant être mortels (10%).
Boire régulièrement
La sensation de
soif n'est pas un bon indicateur des besoins réels. Aussi est-il
recommandé de boire avant d'avoir soif, surtout dans le cas d'un
exercice intense et prolongé, en ambiance chaude et humide. De même
convient-il de boire suffisamment avant d'entreprendre un exercice, surtout
par temps chaud, pour prévenir en partie la déshydratation
a venir.
La pesée
avant et après l'épreuve permet d'apprécier l'importance
de la déshydratation, pour mieux ajuster les apports d'eau aux besoins
individuels.
Par rapport à
des boissons à forte valeur énergétique et/ou osmolarité
élevée, l'eau est la boisson la plus rapidement évacuée
au niveau de la vidange gastrique, donc la plus efficace en termes de réhydratation.