Dans ce texte
de Patrick, tiré du forum Pcenatation, on trouve des éléments
de réponse et d'information : comprenons pour savoir, apprenons
pour comprendre...
De nombreuses municipalités exploitent des piscines utilisant l'ozone (exemple: TOURS utilise l'ozone sur deux de ses piscines : la première citée depuis 1969, la seconde depuis 1972).
Ces deux piscines ont été construites avant la réglementation de 1981 qui impose que l'eau soit complètement dépourvue d'ozone avant d'être réintroduite dans les bassins. Donc seul un escalier de désozonnage assure cette fonction.
L'ozone (O3) est un excellent moyen de désinfection, dans certaine proportion il est même stérilisant, rien ne survit à l'ozone.
Le traitement à l'ozone et de bons filtres permettent, quand la technique est bien maîtrisée, d'avoir une eau quasi limpide après le passage de + 4000 entrées dans une seule journée et un soleil de plomb.
Son fort potentiel de désinfection est un excellent moyen de prévention des risques sanitaires.
La réglementation oblige que l'eau soit désinfectée et désinfectante : ceci impose d'y adjoindre un désinfectant restant disponible dans l'eau du bassin.
Avant l'apparition des chlores stabilisés, la quantité de chlore qu'il fallait rajouter à l'eau était très faible, ainsi le public pouvait se baigner avec un confort inégalé.
Depuis l'apparition des chlores stabilisés, les établissements qui utilisent ce type de complément sont obligés d'avoir au minimum 2 mg/L de chlore disponible. Anéantissant ainsi tout le bénéfice de confort pour l'usager. Bien évidemment la consommation de chlore est plus faible que sans ozone et dans de forte proportion.
Il a pour inconvénient d'être plus lourd que l'air d'ou des difficultés d'extraction, ou comme c'est le cas à Tours (le système est ancien) de stagner au niveau de l'eau provocant une irritation des voies respiratoires dès qu'il y a un excès de production ou une variation importante de la température du film d'eau, ou une bonne série de jambes. (phénomène de déssaturation des gaz dans les liquides).
Cet inconvénient n'a pas lieu dans les bassins de plein air.(ventilation naturelle)
Autre inconvénient son coût d'installation et peu être d'entretien. (le compresseur, les tubes, les kilowatts)
Le principe est le suivant : l'eau doit passer pendant 4 minutes sur un champ de bulles, ces bulles sont produites à partir d'un ozonneur, ensuite il est nécessaire d'envoyer l'eau sur un filtre à charbon ou une technique similaire pour retenir l'ozone.
C'est un super moyen, un peu cher, mais excellent. Surtout depuis la nouvelle réglementation qui oblige à piéger l'ozone avant de renvoyer l'eau traitée dans la circulation.
Si j'avais à me positionner sur ce choix, je l'étudierais avec attention, surtout en piscine de plein air.
En piscine couverte, je mettrais dans la balance d'autres techniques comme les déchloraminateurs par U.V. et comme vous vous en doutez l'utilisation du chlore liquide ou gazeux, sans stabilisant.
Avec les stabilisants personne ne maîtrise correctement la désinfection et nous constatons une fuite en avant qui consiste à augmenter en permanence les taux.
Je ne possède pas les coûts actualisés d'un traitement à l'ozone.
Patrick
Même
si d'autres facteurs entrent en considération, et que l'éventail
des choix technologiques possibles lors de l'étude d'une nouvelle
piscine s'étoffe, les réglementations actuelles sont de plus
en plus strictes, et je peut vous assurez que la qualité de l'eau
des bassins ne cesse de progresser.