La disponibilité des rédacteurs étant plus limitée, il ne sera plus mis à jour, mais vous y serez toujours les bienvenus. Il
se prolonge désormais sous la forme d'un blog. Venez nombreux sur
le blog "Nagez" et soyez actifs sur les commentaires...
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Marre du bandeau de publicité permanent au dessus du site NAGER ? Si vous êtes passé par l'adresse "www.chez.com/nager", alors utilisez plutôt l'adresse "http://cbesnou.free.fr" : vous retrouverez un écran plus sympa, ne traitant QUE de la Natation...
Le Tsar se retire à petits pas |
A
33 ans, Alexander Popov aurait décidé de mettre un terme
à sa carrière, selon L'Equipe. Le Russe laisse derrière
lui un grand palmarès : quatre médailles d'or olympiques,
six titres de champion de monde et vingt-et-un d'Europe. Son avenir est
désormais tourné vers les instances sportives.
L'annonce n'est pas encore officielle, mais on n'a que peu de chances de revoir Alexander Popov réaliser de nouveaux exploits dans les bassins. Le quadruple champion olympique aurait en effet pris la décision de quitter la compétition après une carrière exceptionnelle qui aura duré treize ans, dont huit ans de domination sans partage pendant les années 90. A 33 ans, et au terme d'une longue réflexion après ses échecs successifs sur 50m et 100m aux JO d'Athènes, le "Tsar" aurait décidé de se tourner vers les instances dirigeantes de la natation. La présidence
de la Fédération russe semble lui tendre les bras. Après
une première candidature sans succès en avril dernier, Popov
pourrait avoir une deuxième chance de se faire élire puisque
le premier scrutin ne serait pas valide selon certaines sources. Quoi qu'il
arrive, le quadruple champion olympique ne devrait pas connaître
trop de difficultés pour se reconvertir, tant sa popularité
dans le milieu de la natation est grande.
Car la carrière
d'Alexander force le respect. Dossiste de formation, le "Tsar" se met au
sprint en 1988 pour contrer la domination de l'Américain Matt Biondi,
dans le contexte de guerre froide de l'époque. Les résultats
sont éloquents. En 1991, alors qu'il n'a que 19 ans, Popov devient
champion d'Europe du 100m, entamant ainsi une période de domination
sans partage sur la discipline qui durera huit ans.
En 1992, le Russe
obtient la consécration olympique à Barcelone en réalisant
le doublé 50m-100m. Deux titres olympiques que Popov conservera
à Atlanta quatre ans plus tard, confirmant ainsi son emprise sur
les épreuves de sprint. A son apogée, la carrière
du nageur russe manque de basculer quelques semaines plus tard.
Poignardé
par un marchand de pastèques dans les rues de Moscou, le "Tsar"
est gravement touché au poumon. A force de travail et d'abnégation,
Popov parvient à retrouver ses sensations pour remporter les championnats
d'Europe l'année suivante, puis le titre mondial en 1998. Son record
du monde du 100m (48'21"), établi en 1994, ne sera battu qu'en 2000,
année marquant le début du déclin du Russe.
En effet, si Popov
parvient à signer un nouveau record du monde du 50m quelques mois
avant les Jeux de Sydney, le Russe se retrouve soumis à une concurrence
de plus en plus forte, symbolisée par l'avènement du Néerlandais
Pieter Van den Hoogenband. Battu par "VDH" sur le 100m des Jeux de Sydney,
Popov doit se contenter de la médaille d'argent, son premier échec
sur les compétitions olympiques de sprint individuel depuis 1992.
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Faites du sport ... pour vos finances ! |
Sous
cet article discret teinté d'humour, une VRAIE idée, qui
nous semble plus qu'intéressante à creuser, à affiner,
puis à mettre en place : moins d'impôts pour ceux qui font
du sport !
Au Canada, le ministère de la Santé de l'Alberta pourrait proposer des abattements fiscaux aux citoyens qui s'inscrivent dans des clubs de gymnastique. La plus riche des provinces canadiennes fête cette année ses 100 ans. Et, en guise de cadeau d'anniversaire, la nouvelle ministre de la Santé, Iris Evans, pourrait diminuer le fardeau fiscal des Albertains adeptes des centres de remise en forme. Non sans ironie puisqu'en Alberta l'imposition des particuliers, déjà très faible, est en passe de disparaître. Selon Mme Evans, la gymnastique, excellente hygiène de vie, améliorera la santé de ses concitoyens et ces derniers fréquenteront alors moins souvent les hôpitaux. Outre les aides fiscales accordées aux individus, Iris Evans envisage d'élargir sa proposition aux entreprises, lorsque celles-ci offrent des forfaits sportifs à leurs employés. «Ce n'est qu'une idée, tempère Mike Deising, attaché de presse du ministère de la Santé. Elle fait partie d'un projet visant à améliorer la santé des Albertains.» La démarche d'Iris Evans est loin d'être désintéressée. Toute initiative visant à réduire les dépenses publiques de la province pétrolière de l'Ouest est accueillie à bras ouverts. Ralph Klein en a fait le fer de lance de sa politique, avec succès. En maintenant ses trois millions de concitoyens en forme, Iris Evans espère que les dépenses de son ministère diminueront. Si la résolution de cette ancienne infirmière n'est pour l'instant qu'une «idée» au coeur d'une vaste réforme du système de santé, elle ne fait pas l'unanimité en Alberta. D'aucuns rappellent qu'un abattement fiscal pour l'adhésion à un club de gymnastique ne bénéficiera qu'aux gens qui ont les moyens financiers de faire du sport. D'autres observateurs
craignent que les clubs ne soient privilégiés alors que d'autres
voix soulignent que l'idée du ministre de la Santé risque
d'ouvrir la porte à d'autres, moins louables. Si l'Alberta brûle
ainsi ses calories, pourquoi ne pas récompenser les magasins de
chaussures de sport ou de maillots de bain, notent ces critiques ? A 100
ans, l'Alberta garde tout son mordant et les pantouflards n'ont qu'à
bien se tenir.
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L'homme papillon passe entraineur |
Franck
Esposito ne participera pas aux Championnats de France de Nancy.Le nageur
a annoncé qu’il mettait un terme à sa carrière. A
bientôt 34 ans, l’Antibois aux quatre titres de Champion d’Europe
quitte les bassins pour se consacrer à une carrière d’entraîneur.
C’est fini pour Franck Esposito. Le Français a décidé de mettre un terme à sa belle carrière. L’Antibois ne participera donc pas aux prochains Championnats de France, qui se dérouleront à Nancy et qui auraient pu lui offrir une qualification pour les Championnats du monde de Montréal (disputés en juillet). Pour autant, le quadruple champion d’Europe et champion du monde du 200 m papillon 1993 (petit bassin) fera un crochet par la Lorraine pour se faire plaisir sur 100 m papillon. Il nagera seul dans le bassin. «Une
belle fin»
Esposito entraîneur
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Apprendre sur DVD : à essayer... |
Voici
un DVD d'étude et d'apprentissage de la nage, dont le site NAGER
a reçu les coordonnées : on vous passe l'info, avis aux nageurs
friands de vidéo et d'explications qui semblent très complètes
! On attend votre retour si vous testez, pour pouvoir en parler...
"Chers entraîneurs, chers nageurs Nous avons le plaisir de vous informer de la sortie nationale de notre DVD "Les Secrets d'une Nage Evolutive". La science s’est déjà penchée sur la nage humaine en l’étudiant sous l’angle de la biomécanique, de la cinématique ou encore de l’énergétique. Bien que pertinentes, ces descriptions dissocient trop souvent le geste, de l’individu qui le produit. En replaçant le nageur dans le contexte de sa complexité, le DVD « Les Secrets d’une Nage Evolutive » se singularise par une vision quasi-holistique de la performance gestuelle. Ce DVD se situe au carrefour de la psychologie, de la neurologie ou encore de l’énergétique, domaines complémentaires et indissociables." (source: Nager et Fabrice PELLERIN) |
L'aile marine qui nage plus vite que l'avion... |
Vous
connaissez l'hydroptère ? Réfléchissez bien... c'est
un bateau ? un avion ? un peu des deux...
Un drôle d'engin, en tout cas, une sorte de trimaran qui s'élève au-dessus des flots, et il a battu le record symbolique de la traversée de la Manche établi en 1909 par l'aviateur Louis Blériot, en parcourant la distance Douvres-Calais en 34 min 24 secondes. C'est la première fois qu'un navire (l' "aile marine") franchit le pas de Calais plus vite qu'un avion. En 1909, Louis Blériot avait réussi la première traversée de la Manche en avion en 37 minutes. Le "navire-avion" a franchi les 19 milles à 33,3 noeuds de moyenne, a précisé Alain Thébault, son skipper L'hydroptère est un voilier qui évolue comme un trimaran jusqu'à 10 noeuds puis déjauge pour surfer sur trois foils, offrir moins de résistance dans l'eau et aller plus vite que les voiliers traditionnels. Né de l'imagination du marin Eric Tabarly dès la fin des années 1970 et poursuivi depuis 1984 par Alain Thébault, l'hydroptère est susceptible d'atteindre une vitesse de pointe de 45 noeuds (80 km/h)... Pour en savoir plus
: http://www.hydroptere.com
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Laure, notre préférée |
La
nageuse Laure Manaudou, championne olympique du 400 m libre aux jeux Olympiques
à Athènes, a été sacrée championne des
champions français 2004 par le quotidien sportif l'Equipe.
Manaudou, 18 ans, également médaillée d'argent du 800 m et de bronze sur 100 m dos, a devancé le champion du monde des rallyes Sébastien Loeb et la championne olympique des barres asymétriques Emilie Le Pennec. Première Française sacrée championne olympique en natation, Manaudou succède au palmarès du trophée au basketteur Tony Parker (San Antonio Spurs, NBA). Cette année, 182 personnes (journalistes et correspondants de L'Equipe, L'Equipe Magazine, L'Equipe TV et L'Equipe.fr) ont participé au vote attribuant aux cinq premiers de leur choix respectivement 6, 4, 3, 2 et 1 point. Le
classement 2004:
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Une piscine... pour nager, S.V.P ! |
Déjà
pas évident de trouver une piscine proche de chez soi et ouverte
sur des plages horaires à peu près exploitables. Mais encore
plus difficile d'en trouver une ... tout simplement pour nager !
En effet, si la conception d'un terrain de foot ou d'une piste d'athlétisme ne fait aucun doute dans la tête des élus municipaux, l'idée d'une piscine destinée aux nageurs l'est beaucoup moins, et c'est regrettable (pour rester "soft" et diplomate...). Vous êtes de plus en plus nombreux à nous relater ce triste état de fait, et à vous en inquiéter. L'exemple du messagede Michel résume assez clairement la situation : "... malheureusement, la tendance est plus au bassin "ludique"qu'au bassin sportif. Le plus grave c'est que cela conditionne même la construction des nouvelles piscines, ou l'on trouve uniquement pour nager un bassin miniature avec 1,20 d'un coté et 1,80 de l'autre, ce bassin ayant moins de 25 m pour être sur qu'aucun club de natation ne sera créé (pas de subventions à donner pour la mairie). Ces piscines sont gérées par des sociétés privées, (limitations des coûts en personnel). Cela est très net dans l'Oise où j'habite, a tel point que dans la seule piscine "normale" du centre Oise, le directeur interdit aux maîtres nageurs d'installer des couloirs car cela gène les personnes qui préfèrent "nager" en travers. Si cela continu dans dix ans nager dans l'Oise relèvera de l'exploit !!!! D'ailleurs ces nouvelles piscines s'appellent pompeusement "centre nautique" (traduire: piscine où nager est impossible) avec sauna, jacussi, hammam ect. Contrairement aux discours des élus, le sport de masse n'a pas bonne presse car pas assez lucratif. Que faire ? ... Beaucoup vient de la vision que les élus et décideurs ont de la pratique sportive. Pour eux, il y a deux types de pratique : le scolaire et le haut niveau. Entre les deux : rien !" Messieurs les décideurs, les concepteurs et les gestionnaires, qu'il existe des centres aquatiques à vocation ludique pour aller faire barboter en famille le petit dernier, c'est très bien. Mais ces genres d'établissements doivent etre complémentaires aux "vraies piscines" - et non pas les remplacer... Vous vivez une situation analogue ? Vous voulez donner votre avis sur la question ? Le site NAGER attend vos messages, et en fera une petite synthèse au besoin. Bonne recherche de
bassin, et si vous avez réussi, bonne nage...
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Quand l'eau sera notre énergie... |
Savez-vous
ce qu'est une hydrolienne ? Si vous analyser le mot, vous trouvez "hydro
(l'eau) et éolienne. Gagné : c'est une éolienne des
mers. On en parle très très peu, et trouver des infos sur
le sujet relève de l'exploit, mais l'idée n'est pas nouvelle
: exploiter la formidable énergie des courants marins, et le potentiel
est énorme ! De plus, le procédé est déjà
opérationnel dans plusieurs pays.
La Grande Bretagne est plutôt en avance en la matière : EDF energy vient d'investir 5 millions de dollars dans la firme Marine Current Turbines (MCT) qui teste une dizaine d'hydroliennes, et travaille à leur amélioration. En Norvège, on les utilise depuis longtemps. A Hammerfert( au nord d'Oslo), un petit parc d'hydroliennes posées au fond de la mer à quelques dizaines de mètres de profondeur, et non loin des côtes, alimente déjà la ville en électricité. La vitesse moyenne des courants est de 2,5 mètres /seconde, et la densité de l'eau et bien plus rentable que celle de l'air (tous les spécialistes s'accordent à dire que les hydroliennes sont bien plus efficaces que leurs homologues aériennes). Les pales, de 10 à 15 mètres de diamètre, tournent lentement, et s'orientent automatiquement face au courant. En Afrique, au Congo-Kinshasa, les “hydroliennes” font un tabac : une cinquantaine de villages sont en passe d’être électrifiés (ici, Il s’agit d’hydro-générateurs flottants sur une rivière à un point où la vitesse du courant est égale à un mètre par seconde : même stratégie qu'en mer, mais adaptée aux rivières : lorsque la hauteur de l’eau augmente ou diminue, le flotteur oblige l’hydrolienne à se déplacer verticalement ; le rotor est alors mis en rotation). Cette technologie est produite depuis quinze ans par une entreprise belge. L’Italie, le Canada et les Etats-Unis envisagent eux aussi de s’aventurer dans cette voie, quand ce n’est déjà fait : les sociétés Blue Energy au Canada, Hammerfest Stroem en Norvège et Enemar en Italie - entre autre - commercialisent déjà des systèmes de production électrique par les courants. Totalement invisibles (même si certains prototypes ont un "mat" émergeant) et silencieuses, bien moins chères à installer et à entretenir qu'une éolienne, sans danger ni pour les bateaux ni pour les poissons, c'est la solution de production d'énergie 100% propre et écologique. En France, c'est pas gagné : HydroHélix, une petite société bretonne installée près de Quimper, tente de trouver des financements et des partenaires pour avancer dans ses recherches : Des essais discrets ont déjà été menés dans l'Odet et dans le raz de Sein. HydroHélix Energies veut désormais passer à une expérimentation grandeur nature avec l'installation de six hydroliennes d'une puissance de 1,2 mégawatt chacune, l'équivalent d'une grosse éolienne, sur l'un de ces deux sites. Leur difficulté ? EDF ne mettrai pas un centime pour les aider. Sans commentaire... Et pourtant, les côtes françaises sont parcourues par des marées puissantes et régulières. Le Service hydrographique et océanographique de la marine (Shom) est capable d'en prédire les fluctuations cent ans à l'avance. Les marées sont le fruit de l'attraction de la Lune, dont les mouvements sont connus avec une précision sans défaut. Rien à voir avec le vent, dont les changements de direction et de force ne peuvent être anticipés que de quatre à cinq jours au mieux, avec une précision très approximative. Contrairement aux éoliennes, l'énergie que les hydroliennes sont capables de produire peut donc être parfaitement planifiée. La consommation instantanée d'électricité française se situe aux alentours de 50 GW. D'après certains experts, les courants marins pourraient donc fournir entre 6 et 12 % de l'électricité nécessaire à la France. EDF dispose aujourd’hui d’une puissance d’énergie éolienne et d’énergie solaire représentant environ 0,5 % de la production nécessaire... Selon une directive européenne de septembre 2001, la France est censée faire passer de 15 à 21 % la proportion de son électricité produite à partir d’énergie renouvelable. Pour l’instant, l’essentiel de cette énergie est issu du réseau déjà très dense des barrages hydroélectriques, pratiquement parvenu à saturation. Après un quart de siècle d’oubli de l’énergie maritime depuis la construction de l’usine de la Rance, il serait peut-être temps de se pencher à nouveau sur une source d’énergie propre, qui semble bien plus avantageuse que l’éolien. Laissons l'eau nous donner de l'énergie... Quelques adresses : www.transfert.net/a9174
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Sentez-vous nager... |
Voici
des pistes de réflexion et des directions de réponse pour
Olivier. Il nage ? Oui sûrement, mais il prépare également
un article qui doit essayer d'expliquer ce qui se passe dans la tête
des nageurs quand ils pratiquent leur sport.
" Je pars du constat suivant : vu de l'extérieur, la natation donne un peu l'impression d'être un sport où les acteurs (les nageurs donc) semblent un peu dans leur bulle. Du fait qu'ils évoluent dans l'eau, un milieu particulier, on ne sait pas vraiment ce qui se passe dans leur tête, les nageurs ne montrent pas grand chose (y compris sur le plot de départ derrière leurs lunettes fumées). Comme si la piscine était un peu leur "bocal".A quoi pensent-ils quand ils sont dans l'eau ?
D'une importance cruciale, cette osmose doit s'affiner au fur et à mesure de notre progression, et il est vrai de dire que les nageurs de haut niveau "perçoivent" encore plus finement les imperceptibles écarts, vibrations, sensations, etc... Ils "ressentent " un bassin plus qu'un autre, sentent une vague ou un courant d'eau infime; détectent une moindre variation de température, etc... A ces sensations "de proximité", on peut ajouter les sensations "directes" de l'eau sur le corps : le rasage de certains, les maillots ou combis d'autres, sont autant de moyens de se sentir fusionné avec le liquide. Le mental a bien entendu une place primordiale (d'autant plus que la Natation est un sport "sans accessoire" : pas de ballon, par de raquette, pas de rame : c'est vous et l'eau, et c'est tout. Oubliez le reste autour de vous, mettez les lunettes fumées, et GO...). Les champions suivent une préparation mentale importante dans leurs entraînements, et ils disposent presque tous d'un "préparateur mental". Mais une partie de cette préparation, de cette mise en condition, consiste justement à se sentir totalement en accord avec l'eau : "on doit être poisson, ou mieux encore : devenir l'eau elle-même" disait un coach à l'un de ses nageurs. L'image est là : on parle bien d'une fusion, mentale donc physique. L'un des exercices très enrichissants que je conseille régulièrement est le suivant : tendez, sur toute la longueur du bassin, deux lignes d'eau espacées d'environ 1 mètre, et nagez une longueur de bassin entre celles-ci, les yeux fermés : faites le vide, prenez confiance en l'eau, et nagez... ne vous regardez pas nager, mais "sentez-vous nager" (vous vous entendrez aussi bien mieux nager : en l'absence d'environnement visuel, les sons sont décuplés) : vous verrez, les sensations sont fabuleuses... Au bout d'une douzaine de mètres, la notion de surface disparait presque. Ne perdez donc jamais
cet ingrédient primordial du plaisir de nager : vos sensations.
Et aiguisez votre "feeling" de l'eau...
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Papillon : phase aérienne des bras : comment mettre les mains ? |
Une
sélection régulière de messages reçus sur le
site NAGER permet de se pencher sur des questions techniques et des
points particuliers très intéressants. C'est le cas ici dans
ce message de Diane concernant la position des mains en papillon. Le site
NAGER a bien évidemment sa petite idée là-dessus (pas
si petite que ça d'ailleurs...), mais ne résiste pas au plaisir
de vous faire partager cette réflexion...
Voici donc l'occasion d'affuter votre sens de l'observation, de l'analyse et de la déduction, couplé à votre expérience et à votre pédagogie : on attend vos réponses, avant d'en faire une petite synthèse. Voilà que me vient maintenant une question à propos du passage des bras en papillon. Dans votre rubrique "études", à l'étude n°004, on peut voir cette photo : Je m'intéresse ici à la position des bras de la nageuse du 2° plan: les paumes des mains sont tournées vers le bas et l'intérieur des coudes vers l'avant. Or, quand je regarde d'autres photos (y compris d'ailleurs celle de la nageuse du 1° plan), la plupart du temps, les nageur(se)s ont les paumes des mains tournées vers le haut et l'intérieur des coudes plutôt vers l'arrière. C'est très net, par exemple, sur cette photo de Michael Phelps au 2° plan : Alors, je me disais que c'était peut-être parce que sur cette photo, Phelps entrait à peine dans le passage aérien des bras, et que de se fait, les poignets et les mains ayant tout juste fini leur phase de poussée aquatique, avaient gardé cette position. Pourtant, voilà une autre photo de Michael Phelps (qui est ici au 1° plan: il en est à peu près au même niveau du passage des bras que la nageuse du 2° plan de votre photo : On voit que les paumes de ses mains sont encore largement tournées vers l'arrière alors que les bras vont bientôt devoir être replacés vers l'avant, donc avec les paumes plutôt vers le bas. Donc, après cette petite étude comparative, voilà ma question: y-a-t'il une position des mains et poignets qui permette une meilleure efficacité du mouvement (plus de vitesse, besoin de moins de souplesse des épaules...) ou est-ce-que les deux types de positions "se valent" ? D'autre part, si l'on compare les nageuses de votre photos et ceux de ma 1° photo, je remarque que Michael Phelps (donc au 2° plan) a les bras-poignets-mains qui me semblent ... mieux pré-positionnés que les segments du nageur du 1° plan ou de la nageuse du 1° plan de votre photo, alors que tout trois sont dans un cycle de respiration. Mais est-ce un meilleur
pré-positionnement, ou bien le fait d'une plus grande contraction
des membres (qui pourrait être désavantageuse, car empêchant
une bonne souplesse des épaules)? Phelps ayant fait ses preuves
aux JO (et c'est rien de le dire), j'aurais tendance à pencher pour
la 1° solution, mais mon jugement n'étant que subjectif et non
pas du tout professionnel... je préfère attendre le votre!
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Montréal plutôt que Indianapolis |
La
championne olympique du 400 m libre, Laure Manaudou, a déclaré
forfait pour les Championnats du monde en petit bassin qui ont lieu à
Indianapolis (Etats-Unis) du 7 au 11 octobre, a-t-on appris auprès
de la Fédération française de natation (FFN).
La FFN indique avoir été prévenue par l'entraîneur de Manaudou, Philippe Lucas, de ce retrait expliqué par un manque de travail de la nageuse, qui aura 18 ans pendant les Mondiaux (le 9 octobre), dû à un trop-plein de sollicitations médiatiques après le rendez-vous athénien. En Grèce, la Française, qui s'entraîne à Melun, a gagné l'or sur 400 m libre, l'argent sur 800 m libre et le bronze sur 100 m dos. A Indianapolis, la délégation française comptera sur deux représentants, Frédérick Bousquet (50 m et 100 m libre et papillon) et Nicolas Kintz (50, 100, 200 m libre et 100 m papillon). Les autres médaillés olympiques d'Athènes seront aussi absents, la Guyanaise Malia Metella (2e sur 50 m libre) rentre en métropole fin septembre, Solène Figuès (3e sur 200 m nage libre) n'a pas encore repris l'entraînement et Hugues Duboscq (3e sur 100 m brasse) n'a pas fait de ce rendez-vous en petit bassin son objectif. Pour les nageurs
français, le grand rendez-vous de la saison reste les Mondiaux-2005,
en grand bassin, qui ont lieu à Montréal (Canada) du 17 au
31 juillet.
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Souple et en attaque à la fois |
Plusieurs
nageurs et nageuses nous posent des questions techniques sur le retour
des bras en crawl : une fois le travail purement technique des mouvements
bien compris, et la synchronisation assimilée (d'un bras avec l'autre,
placement de la respiration, etc...), n'ommétez pas de travailler
le cadencement !
C'est quoi ça ? On parle également de la rythmique de nage, et c'est un aspect très important, notamment en crawl. Le site NAGER a déjà publié des articles sur la rythmique des mouvements aquatiques des bras; on vous y renvoie donc. Revoyez également des exercices types et des éducatufs permettant de travailler tous cela, et surtout de la rendre intégrée naturellement à votre nage : cela doit devenir un réflexe, au même titre que les mouvements eux-mêmes. Pour les phases de retour aérien des bras (sortie de l'eau, remontée du bras "en pendule" avec l'aide du coude et décontraction musculaire, puis attaque de l'eau et prise d'appuis), la rythmique est toute aussi importante. Mais dites-vous bien que si l'attaque se fait lors de l'entrée de la main dans l'eau, le positionnement précis ne s'effectue que lors de la prise d'appuis, donc juste après. On peut donc à la fois garder un cadencement tonique sur l'entrée de la main puis du bras dans l'eau, tout en affinant ensuite son positionnement lors de la prise d'appuis. Cette stratégie a tout de même 2 limites : tout d'abord, c'est le bras qui "pousse" l'eau en fin de mouvement (bras opposé) qui propulse, donc qui fournit l'effort musculaire; c'est donc à lui d'imprimer la cadence : la tonicité du bras qui entre dans l'eau en début de mouvement n'est que le pendant synchronisé du bras propulseur, et vice-versa pour l'autre partie du cycle de bras. Ensuite, lorsque
le rythme augmente, on n'a plus le temps de dissocier entrée dans
l'eau et prise d'appuis; ces 2 phases doivent être simultanées
: pré-positionnez alors votre poignée et votre main dès
l'attaque, pour pouvoir débuter la traction immédiatement.
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Le carton plein pour la Natation ! |
Laure
Manaudou a bien fait d'aller aux Jeux d'Athènes: elle a éclaboussé
de ses performances et de ses sourires une première semaine olympique
qui avait bien commencé pour les équipes de France et qui
verra les escrimeurs, l'aviron et le canoë briller bien haut : et
quel spectacle !
La France rapporte d'Athènes 33 médailles -11 or, 9 argent et 13 bronze-, soit un total inférieur à Atlanta (37) et Sydney (38). Avec Manaudou, la natation française s'est découverte une patronne, mais a aussi pu compter sur une génération de nageurs et nageuses capables de répondre présents le jour "J." Les satisfactions ont été beaucoup plus nombreuses que les déceptions dans le camp tricolore qui quitte la Grèce avec un bilan jamais atteint auparavant de six médailles, dont l'or de Manaudou sur 400 m nage libre, douze places en finales et douze records de France battus. Seul Français médaillé d'or avant Athènes, Jean Boiteux (titré sur... 400 m libre en 1952) n'est plus tout seul. Et en Grèce, la France a fait mieux qu'aux JO de Barcelone en 1992 quand elle avait décroché trois médailles. L'escrime, avec six médailles, dont trois en or, a aussi contribué brillamment au bilan de la délégation française aux Jeux d'Athènes, comme de tradition depuis les premiers Jeux de l'ère moderne organisés en 1896 dans la capitale grecque. Pierre Abric, président de la Fédération française d'escrime, évoque "le meilleur bilan depuis 1948 (Londres)". Il avait fixé un objectif de cinq médailles pour atteindre le cap symbolique de 110 médailles. "Nous avons été au-delà et nous gagnons aussi la Coupe des nations", souligne-t-il. En canoë-kayak slalom, Tony Estanguet est devenu le septième athlète français à conserver son titre olympique. Montrant la voie à Benoît Peschier. En aviron, deux de couple, Sébastien Vieilledent et Adrien Hardy ont aussi ramené l'or. En équitation, après intervention du Tribunal arbitral du sport, l'équipe de concours complet prend la médaille d'or. En VTT, Julien Absalon a enlevé une belle médaille d'or. Habituels pourvoyeurs de médailles, les judokas français ont réalisé à Athènes leurs plus mauvais jeux Olympiques depuis 1976, époque à laquelle les femmes n'étaient pas au programme. Ils ne ramènent qu'une breloque en argent, grâce à Frédérique Jossinet (-48 kg). Les deux médailles de bronze tricolores récoltées en athlétisme sont insuffisantes à faire de ce rendez-vous une réussite pour les Bleus dans une compétition globalement marquée par un rajeunissement des champions olympiques. Par rapport au désastre australien -zéro médaille-, le bilan de ces Jeux est meilleur pour l'athlé: voilà la principale satisfaction des 59 Bleus qui ont participé aux JO d'Athènes. Si le nombre de finalistes est identique (7), deux médailles sont quand même tombées dans l'escarcelle, Naman Keita sur 400 m haies et le 4x100 m féminin, et le nombre de demi-finalistes est de 15, dix de plus qu'à Sydney. Une bonne surprise est venue d'Emilie Le Pennec, 16 ans, qui a gagné la première médaille olympique féminine de toute l'histoire de la gymnastique française, en remportant l'or des barres asymétriques des finales par appareils de la gymnastique artistique. La semaine athénienne a été honorable pour le tennis français grâce à la belle médaille d'argent d'Amélie Mauresmo. Les lutteuses françaises, pour l'admission de leur sport aux Jeux, n'ont pas démérité: deux médailles de bronze pour Anne Gomis (55 kg) et Lise Legrand (63 kg), Angélique Berthenet (48 kg) terminant à une très honorable quatrième place. En cyclisme, le sprint français, si souvent comblé, a subi son plus grave échec en vitesse messieurs depuis huit ans avec la quatrième place de son meilleur représentant, Laurent Gané. Depuis les JO d'Atlanta en 1996, les coureurs français étaient toujours montés sur le podium de l'épreuve majeure de la piste. Deux médailles seulement, une d'argent (Tournant sur le kilomètre) et une de bronze (Gané, Bourgain, Tournant dans la vitesse par équipes), ont été décrochées par les Français dans les épreuves de cyclisme sur piste. Déception
pour les sports collectifs: le hand (messieurs et dames) a échoué
près des podiums, et les volleyeurs ont été sortis
au premier tour.
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Vous avez dit "en puissance" ? |
Les
entrainements "en ligne" proposés dans la rubrique du même
nom remportent un vif succès. Il est expliqué, mais on le
redit, qu'il servent de base à un travail plus particulier et plus
adapté à tel ou tel type et/ou durée d'entrainement,
à tel ou tel niveau, morphologie, objectif, etc...
Dans cette optique, c'est à vous de l'adapter, en accentuant éventuellement les aspects qui vous intéressent. Par exemple, plusieurs messages reçus par le site NAGER demandent comment on peut allonger les programmes, pour des entrainemts plus longs (sur 1h30 par exemple) : pas de problème : allonger proportionnellement toutes les parties du programme de base, tout en gardant l'esprit et l'équilibre de la structure (par exemple, respectez la part de l'échauffement par rapport à la distance totale, équilibrez les efforts en séries et les distances plus longues, répartissez le travail dans les différentes nages, etc...) : les distances simples peuvent être allongées telles qu'elles (par exemple, un 400m fartleck devient un 600m); les séries seront réalisées un plus grand nombre de fois (par exemple, un 4 x 100m devient un 6 x 100m), et on peut mixer les deux techniques (un 6 x 100m devient un 8 x 150m par exemple). Il en est de même
pour le type de travail (la façon d'aborder la réalisation
du programme, sans forcément modifier les distances) : par exemple,
diminuer les temps de repos tendra vers un travail plus "en cardiaque"
(axez sur les éducatifs bras genre catapultes, les battements, etc...),
alors qu'un rythme plus lent sera préférable pour un travail
de fond plus axé "endurance" (rythmes ventilatoires, allonge, travail
en cadence).
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J.O. : qui en veut ? |
Le
prix pour accueillir les Jeux olympiques à Athènes ne cesse
d'augmenter pour la Grèce et devrait atteindre prochainement les
6 milliards d'euros, mettant le pays en violation des règles économiques
régissant l'Union européenne, a annoncé un responsable
recemment.
Ce que nous avons calculé jusqu'à présent, c'est une somme de plus de 6 milliards d'euros", a déclaré le ministre grec adjoint des Finances Petros Doukas à la radio Flash radio. Certains analystes estiment même que le coût définitif de l'organisation des Jeux olympiques à Athènes pourrait se monter à 10 milliards d'euros et ainsi empoisonner les contribuables grecs pour au moins une décennie. Le budget originel prévoyait un coût total de 4,6 milliards, mais les retards pris dans les travaux et l'inertie politique ont conduit le gouvernement à faire travailler les chantiers 24h sur 24h et à payer les travailleurs en conséquence. La plupart des travaux
sont financés par l'Etat. Le coût des Jeux inclut également
un budget sécurité record de 1,2 milliards d'euros...
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Le poids des bras |
Utilisez
vos bras : ce slogant érigé en doctrine par bon nombre d'entraineurs
est en effet l'un des fondamentaux de la Natation; 70% de la puissance
de progression, en traction ou en poussée, est en effet produite
par les bras : les gestes techniques de ces derniers sont très importants
pour une nage équilibrée et efficace.
Ce que l'on sait moins, c'est que la phase non-propulsive utilise également les bras, et pas uniquement pour les ramener en début de mouvement. Prenons le crawl par exemple : la phase propulsive des bras est aquatique, avec 4 parties : l'entrée dans l'eau et la prise d'appui, la traction, la poussée, et la sortie de l'eau. La phase aérienne, elle, est non seulement non-propulsive, mais doit supporter le poids "inerte" du bras. On la décompose généralement en 3 phases :
Bonne nage à
tous.
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Effort maxi, prime mini |
Des
primes (défiscalisées) de 40.000 (or), 20.000 (argent) et
13.000 (bronze) euros seront accordées à chaque sportif français
en cas de médaille aux jeux Olympiques d'Athènes, a-t-on
appris auprès du Comité national olympique et sportif français
(CNOSF).
Ces primes, accordées par l'Etat, sont sensiblement similaires à celles prévues aux JO-2000, "une simple conversion (du franc à l'euro) a été faite en arrondissant légèrement" les chiffres, a précisé le CNOSF. Bon, bin y’a franchement pas de quoi s’enrichir, même en étant champion olympique (donc normalement le meilleur du monde dans sa spécialité) : dur dur de vivre de son sport en France, même en étant un grand champion, et avec tous les frais et les sacrifices que cela impose ! Bon courage quand-même
à tous...
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Nager, c'est comme voler... |
Ne
plus etre sur terre, tout en étant sur la terre; changer ses sensations
de terriens bien planté sur le sol, pour se muer dans un espace
à 3 dimensions, dans lequel le corps n'a plus de contrainte ou presque
: le rêve d'une liberté quasi-totale de mouvement : déplacements,
rotations, allongements, vrilles et autres cabrioles peuvent s'enchainer
sans effort ...
Mais dans quel roman de science-fiction sommes-nous ? Dans aucun, mais tout simplement dans l'élément No 1 sur notre planète : l'eau... Bonne nage à
tous.
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Prévention, toujours... |
Durant
l'été 2003 (du 1er juin au 30 septembre), le nombre de noyades
accidentelles en France a augmenté de 45%, en partie à cause
de la canicule. Quant aux décès, 435 au total, ils ont progressé
de 73%.
"Ces résultats soulignent la nécessité d'informer le grand public pour prévenir la survenue de noyades accidentelles", affirme l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes), qui précise que "même lorsqu'elles ne sont pas suivies d'un décès, ces noyades laissent fréquemment de lourdes séquelles". D'où une nouvelle campagne de prévention des noyades, menée en partenariat notamment avec le ministère de la Santé et de la Protection sociale, le ministère de l'Intérieur, celui de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative, l'Assurance-maladie et la Commission de la sécurité des consommateurs. Nouveauté, par rapport aux précédentes opérations de sensibilisation qui ont porté leurs fruits (il n'y a pas eu de campagne l'été dernier), la diffusion de deux dépliants: l'un consacré à la baignade en mer, lac, rivière...; l'autre à la prévention de la noyade en piscine privée. Le nouveau fascicule intitulé "Ce qu'il faut savoir avant de se mettre à l'eau" concerne à la fois les enfants et les adultes. Diffusé à deux millions d'exemplaires depuis début juin, il détaille "les mesures à prendre pour une baignade responsable". Il s'agit donc, selon l'Inpes, d'être attentif à sa forme physique et à son niveau de natation, et d'être attentif à son environnement (choix des zones de baignade, consultation de la météo...). Le deuxième dépliant, édité à un million d'exemplaires, est destiné à tous les propriétaires de piscine. Durant l'été 2003, 84 enfants de moins de six ans ont été victimes d'une noyade accidentelle dans des piscines privées (familiales ou à usage collectif), dont 25 sont décédés. Intitulée
"Piscine protégée, faut quand même me surveiller",
cette nouvelle édition présente notamment les différentes
dispositions obligatoires destinées à la sécurisation
des bassins. Mais, comme le souligne ce dépliant, les moyens de
protection passive doivent absolument être complétés
par une surveillance active et constante des adultes. "Il ne faut jamais
laisser un enfant tout seul et ne jamais le quitter des yeux".
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A fond les piscines ! |
Il
est des secteurs qui se portent plutot très bien : le marché
des piscines privées par exemple ! Voici un extrait d'interview
de Gérard Goulet, résident de la CSIP (Coordination Syndicale
Interprofessionnelle de la Piscine), paru sur le site Tf1:
Vous annoncez une progression fulgurante du marché des priscines privées cette année : est-ce soudain ? Depuis cinq ans, nous connaissons une croissance à deux chiffres des ventes de piscines mais cette année la progression est de 20% pour les piscines hors sol et de 15% pour les piscines enterrées. Nous avons également dépassé le cap du million de piscines en France avec 1,07 million de piscines contre 625 000 en 1998. La France est le deuxième pays le plus équipé au monde derrière les Etats-Unis avec plus d'une piscine pour 60 habitants. Comment expliquez-vous un tel engouement ? Il y a une vraie démocratisation sur le marché et les prix sont également moins élevés. Acheter une petite piscine revient au coût d'une petite voiture. Une piscine hors sol vaut entre 1000 et 13000 euros. Les plus petites piscines enterrées vont de 12 à 15 000 euros. Le budget moyen, si l'on compte les équipements, chauffage, escalier, terrasse… est davantage autour de 23 000 à 30 000 euros. La piscine en kit marche très bien aussi. Elle permet aux plus bricoleurs d'économiser 30%. Ce segment représente aujourd'hui 30% du marché de la piscine. Y'a-t-il eu un effet canicule ? Oui, effectivement. Cela a été manifeste surtout pour les piscines hors sol qui sont des achats d'impulsion. Or, plus de 50% des personnes qui achètent ce type de piscines en construiront une chez eux par la suite. C'est un premier pas vers une piscine enterrée. Quelle est la tendance actuelle ? Auparavant, les gens achetaient des bassins rectangulaires avec une simple échelle pour faire des longueurs. Aujourd'hui, c'est davantage une piscine de loisirs avec des formes originales, des margelles pour que les enfants jouent, un système de nage à contre-courant… Quel est le profil de l'acheteur-type ? Ce sont d'abord des ménages de 30 à 45 ans qui ont déjà acheté une maison, sont un peu libérés de leur emprunt et font un nouvel investissement pour ajouter une plus-value à leur maison. Ils veulent un endroit convivial, favorisant le bien-être de l'habitat principal, quitte à moins partir en vacances. Les grands-parents sont aussi de bons clients. Ils font construire une piscine pour attirer leurs enfants et petits-enfants en vacances. Certaines régions s'équipent-elles plus que d'autres ? Les ventes sont très
bonne en région parisienne, tout comme en région Aquitaine
ou Rhône-Alpes. Evidemment, le sud-est marche très bien mais
beaucoup de maisons sont déjà équipées. En
Bretagne, les ventes sont 30% au-dessus de celles de l'année dernière.
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Les amoureux du Dos... |
On
a chacun sa nage préférée, sa "spécialité",
la nage dans laquelle on se sent bien (la votre, c'est quoi ? vous avez
4 choix possibles; si vous en trouvez plus, y'a comme une erreur, ou alors
informez vite et en exclusivité le site NAGER, avant de poser un
brevet sur cette nouvelle technique de propultion révolutionnaire
à la surface de l'eau...).
Bref, on a tous et toutes sa petite nage préférée. Mais au travers de vos témoignages qui nous arrivent nombreux au site NAGER, il est une tendance très nette et qui ne se dément pas au fil de vos messages : les amoureux du Dos crawlé sont vraiment accros à leur nage; ils entretiennent avec celle-ci une sorte de complicité plus forte que ne le font les spécialistes des autres nages : une dose de sensualité aussi, tellement cette position spécifique peut être agréable : une longue coulée dorsale par exemple, un virage bien fait, un départ soigné, un dos à deux bras simultanés en récupération, et cette sensation de glisse si présente... sont autant de petits détails que vous ne manqueriez pour rien au monde. Bref, on n'a pas les mêmes sensations en Dos qu'avec les autres nages. Vous y arrivez tous par des chemins, divers et variés, au Dos crawlé : certains parce que c'est l'un des premières nages apprises, d'autres parce qu'elle n'impose pas de plongeon, d'autres encore pour des raisons médicales, etc... Un facteur qui est certain : c'est le genre de nage pour laquelle il faut arriver à posséder un niveau minimal pour commencer à se faire réellement plaisir; mais quand ce niveau est atteint (et il n'est pas forcément très haut), on découvre des sensations indescriptibles... Continuez, vous dossistes,
à nous faire part de votre passion pour cette nage si particulière,
et pourtant redoutablement efficace; et bonne nage dans tous les bassins...
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Un marché sportif juteux |
Atos
Origin, partenaire informatique mondial des Jeux Olympiques, a annoncé
le succès de la première série d'essais techniques
réalisé pour les Jeux Olympiques d'ATHENES 2004. Soixante
seize scénarios différents ont été testés
pendant une semaine.
Les scénarios couvraient les problèmes relatifs à la sécurité de l'information, tels que l'accès non contrôlé aux systèmes informatiques, les coupures de courant, l'incapacité du personnel à reprendre le travail et la reprogrammation des événements sportifs. Les équipes informatiques d'ATHENES 2004, d'Atos Origin et de tous les membres du consortium informatique ont été réparties sur huit sites : le TOC (Technology Operations Centre), ou centre névralgique de contrôle des Jeux, à partir duquel ont été supervisés et gérés le réseau et l'infrastructure informatiques complexes, le Centre de traitement des données primaires, ainsi que cinq autres sites de compétition prévus pour les compétitions de tennis, base-ball, natation, water polo et natation synchronisée. L'accord signé
avec le Comité International Olympique constitue le plus grand contrat
informatique au monde dans le domaine sportif et couvre les trois prochaines
Olympiades: Athènes en 2004, Turin en 2006 et Pékin en 2008.
Atos Origin sera le principal responsable du volet informatique : du conseil
au développement des applications logicielles, en passant par l'intégration
de systèmes, l'infogérance d'exploitation et la sécurité
des informations. Lorsque les Jeux se dérouleront à Athènes
cet été, Atos Origin aura formé et gérera une
équipe de 3 400 professionnels et volontaires du secteur informatique,
et supervisera toutes les activités informatiques du TOC (Technology
Operations Centre), des centres de traitement des données primaires
et de sauvegarde, ainsi que des 62 sites de compétitions et autres
sites.
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Les champions sont en préparation |
Après
avoir conquis l'or avec le relais 4x100 mètres nage libre, la Française
Malia Metella a remporté la finale du 100 mètres nage libre
des championnats d'Europe de natation.
Cinquième au virage, Metella a réalisé une très puissante seconde longueur pour s'imposer de justesse en 54,46 secondes, devant la Néerlandaise Marleen Verhuis, qui termine en 54,86 secondes, et la Grecque Nery Mantey Niangkouara, qui a nagé la distance en 55,05 secondes. En revanche, les champions olympiques Pieter van den Hoogenband et Massimiliano Rosolino ont tous les deux échoué sur le podium. Le Néerlandais a perdu son titre dans le bassin de Madrid en arrivant, pour la seconde journée consécutive, en deuxième position du 100 mètres nage libre derrière l'Italien Filippo Magnini. Déjà deuxième lors de la demi-finale mardi, Van den Hoogenband a terminé en 49,33 secondes, soit loin derrière son record du monde (47,84 secondes). Cinquième au virage, Magnini a gagné en 48,87 secondes. "Dans trois mois, ce sera différent", a prévenu Van den Hoogenband en donnant rendez-vous aux Jeux olympiques d'Athènes. Le Néerlandais sort d'un stage très intensif de deux semaines en Irlande. Le champion du monde russe Alexandre Popov avait décidé de faire l'impasse sur cette distance pour se concentrer sur le 50 mètres. De son côté Rosolino n'a décroché que le bronze lors d'une finale du 200 mètres quatre nages remportée en 59,79 secondes par l'Autrichien Markus Rogan. Huit fois vice-championne
d'Europe, l'Ukrainienne Svitlana Bondarenko a de son côté
finalement décroché l'or lors de la finale du 100 mètres
brasse des championnats d'Europe.
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Record de médailles à Madrid |
Trois
nouveaux records de France et encore trois titres pour les Bleus lors de
la dernière journée des Championnats d'Europe, dimanche à
Madrid. Le 400 m nage libre avec Laure Manaudou, le 4x100 m 4 nages femmes,
le 4x100 m 4 nages hommes et le 200 m papillon avec Aurore Mongel viennent
noircir les tablettes de l'histoire de la natation tricolore avec une moisson
historique de quinze médailles dont cinq d'or à l'Euro.
Place à la grande dame de ces Championnats. Laure Manaudou poursuit sa récolte en remportant la finale du 400 m nage libre en 4'7"90, et en améliorant son record de France (4'8"72, établi le 19 avril dernier à Dunkerque). Elle devance la Roumaine Camalia Potec et l'Ukrainienne Yana Klochokova. La Française a parfaitement entamé sa course en passant en tête dès le premier virage. Seules Klochkova et Potec se sont accrochées encore à mi-parcours. Déjà surnommée «L'or Manaudou», la nageuse de 17 ans a déjà régalé ses supporteurs et étonné le petit monde de la natation européenne en remportant vendredi de main de maître la finale du 100 m dos, une épreuve qu'elle n'a pourtant pas «très bien préparée». La nouvelle surdouée de la natation française donnera sa priorité au 400 m nage libre aux Jeux Olympiques. Titre et record pour le 4x100 m 4 nages. Après l'individuel, Laure Manaudou joue collectif. En effet, la France a remporté la finale du relais 4x100 m 4 nages dames en 4'5"96 (ancien record : 4'10"40), établissant un nouveau record de France et devançant l'Ukraine (4'06"35) et les Pays-Bas (4'07"41). L'équipe, composée de Laure Manaudou, Laurie Thomassin, Aurore Mongel et Malia Metella, a surtout dû sa victoire aux deux relais exceptionnels de Manaudou et Metella. La première a assuré le premier relais consacré au dos, a ainsi disputé sa 2e course d'affilée, quelques minutes après avoir remporté le 400 m nage libre. Elle termine son relais en tête. Un exploit ! Puis Thomassin en brasse et Mongel en papillon ont cédé ensuite un peu de terrain mais Metella s'est montré époustouflante en nage libre pour offrir un nouveau titre à la France. Record de France pour Aurore Mongel. Un peu plus tôt dans la journée, Aurore Mongel a battu elle aussi un record de France celui du 200 m papillon en 2'10"64 (ancien record : 2'10"78 par Cécile Jeanson, le 19 septembre 2000 à Sydney). La Française termine en 6e position. Dans cette course, la Polonaise Otylia Jedrzejczak, détentrice du record du monde (2'05"78), obtient l'or en 2'6"47, devant l'Italienne Paola Cavallino (2'09"27) et la Danoise Mette Jacobsen (2'09"43). De son côté, Aurore Mongel, 22 ans, titrée cette semaine avec le relais du 4x100 m nage libre et 7e vendredi sur 100 m papillon, a livré une formidable course pour battre le record de France. Partie très vite (29"38 aux 50 mètres), la championne de France des 100 et 200 m papillon a ensuite légèrement faibli mais a toutefois amélioré sa meilleure performance personnelle (2'11"09) et le record national. Les relayeurs du 4x100 4 nages en argent. Pour parachever cette moisson de records et de médailles, les relayeurs français du 4x100 m 4 nages ont accroché l'argent derrière l'Ukraine et devant la Hongrie. Simon Dufour, Hugues Duboscq, Franck Esposito et Julien Sicot ont couvert la distance en 3'37"77, soit un peu plus d'une seconde au-delà du record de France. La France obtient
ainsi une troisième médaille dimanche pour porter son total
final à Madrid à 15, dont 5 en or. Une performance historique
puisque le record de médailles françaises lors d'un Euro
est de huit.
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Les records de l'exagone |
Voici
les records de France battus lors des Championnats de France de Natation
qui se sont terminés à Dunkerque.
MESSIEURS (3) . 100 m brasse :
Hugues Duboscq (1:00.84 en série le 18/04)
DAMES (9) . 50 m nage libre
: Malia Metella (25.07 en demi-finale le 24/04 et égalé en
finale le 25/04)
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La thorpille nagera bien un 400m olympique |
Le
détenteur du record du monde du 400 mètres nage libre, l'Australien
Ian Thorpe, a annoncé qu'il nagerait sur cette distance aux Jeux
olympiques d'Athènes cet été, mettant ainsi un terme
à une polémique entamée il y a un mois après
sa disqualification lors des sélections australiennes.
Le coéquipier de Thorpe Craig Stevens avait annoncé qu'il avait pris la décision de ne pas s'aligner sur 400m libre à Athènes, ouvrant ainsi la voie à une participation de Thorpe, champion olympique en titre. Lors de sélections australiennes, le 27 mars dernier, Stevens avait terminé 2e du 400m libre derrière Grant Hackett et obtenu ainsi sa qualification automatique pour les JO. Thorpe avait été disqualifié de la course pour un faux-départ. Thorpe s'est qualifié pour les 100m et 200m à Athènes, mais ses meilleures chances de médaille d'or sont sur 400m libre. Stevens, 23 ans, pourra tout de même concourir à Athènes puisqu'il est qualifié pour le 1.500 mètres, une spécialité dans laquelle il a une chance de médaille. Mardi, Thorpe, qui est invaincu sur 400m depuis 7 ans, a officiellement accepté une invitation de l'entraîneur en chef australien Leigh Nugent. "Je suis heureux d'avoir la chance de nager dans cette spécialité aux Jeux olympiques et je remercie Craig de m'avoir donné cette opportunité", a déclaré Thorpe. Le champion olympique a ajouté qu'il n'aurait pas accepté de nager s'il avait senti que Stevens, un ami de sept ans, avait été la cible de pressions. "Il a pris cette
décision en fonction de ce qu'il voulait faire, pas de ce que les
autres voulaient qu'il fasse", a dit Thorpe. "J'ai parlé avec Craig
et j'ai réalisé que c'était son idée. C'est
ce qu'il veut faire et il pense que c'est le mieux pour lui."
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A quel "degré" nagez-vous le mieux ? |
Allez,
un petit appel à témoin lancé par le site NAGER, sur
un thème qui nous touche toutes et tous : la température
de l'eau : quelle influence a-t'elle sur votre nage ? (respiration, cardiaque,
musculaire, ...) Vous sentez-vous mieux dans une eau plutôt froide
? plutôt chaude ? Comment faites-vous pour vous y adapter ?
Comme à son habitude, le site NAGER rassemblera vos infos, impressions, témoignages et analyses ou simples réflexions, et en présentera une synthèse prochainement... Alors on compte sur
vos mails
pour enrichir cette basique et intéressante réflexion !
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Demi-finale, record du monde... |
Décidément,
ils sont très en forme ces Australiens et ces Australiennes; faut
dire qu'ils sont en pleine phase de qualification pour les J.O., mais quand-même;
là, ils font très fort.
La dernière en date ? l'Australienne Libby Lenton, qui a battu le record du monde du 100 m nage libre dames en 53 secondes 66/100, lors des Championnats d'Australie de Natation. L'ancien record était détenu par la Néerlandaise Inge De Bruijn en 53 sec 77/100, depuis le 20 septembre 2000 à Sydney, à l'occasion des jeux Olympiques justement. Libby Lenton, âgée
de 19 ans, a battu le record lors des demi-finales du 100 m nage libre.
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La natation à 47 ans , au niveau national |
L'Australienne
Shane Gould, triple championne olympique de Natation en 1972, est revenue
à la compétition à 47 ans, et de quelle manière
! elle s'est lancé le défi de revenir à force d'entrainement
et de volonté au niveau des championnats nationaux d'Australie (je
vous laisse deviner que le niveau est très haut !), et elle a réussi
son incroyable pari : elle a tout simplement accédé à
la finale du 50 mètres papillon...
Certes, elle a terminé dernière de sa série, derrière ses jeunes compatriotes, avec un chrono de 30 sec 61, mais la performance vaut d'être soulignée, car elle est un exemple pour beaucoup de nageurs et de nageuses : en Natation, tout est possible, l'age n'est pas forcément un problème ! "J'ai vraiment aimé nager à nouveau en compétition mais c'est une chose qu'on ne fait qu'une fois... Sa principale motivation était en effet de montrer aux gens qu'à 47 ans, "en ayant une vie saine et avec un minimum d'entraînement", on pouvait encore être compétitive. Pas beaucoup de sports en effet ou un tel come-back est possible ! Gould avait remporté à 15 ans trois médailles d'or aux JO de Munich (Allemagne) sur 200 m libre, 200 m quatre nages, et 400 m libre, plus une médaille d'argent (800 m libre) et une médaille de bronze (100 m libre). Elle fut la seule nageuse à détenir en même temps tous les records mondiaux de nage libre, du 100 m au 1500 m. Elle avait arrêté
la compétition à 16 ans, en 1973, aux nationaux d'Australie
à Adélaïde.
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Les informations précédentes peuvent être consultées dans les rubriques "Micro-Articles #2".