Agoniste
/ Antagoniste
Pour les bras nous
avons effectué une comparaison entre les extenseurs (développé)
et les fléchisseurs (tirages). Une différence de moins de
20% est acceptable. (100% étant le développé couché,
on effectue le calcul suivant : la différence divisée par
la perf. en développé, on multiplie par 100). Si la différence
est supérieure (en général en faveur des tirages)
elle marque une faiblesse des extenseurs, et indique qu’il faut travailler
le développé couché.
Figure
3 : Comparaison extenseurs – fléchisseurs : A gauche les deux exercices
sélectionnés avec un exemple de résultats. A droite
représentation graphique du déséquilibre nettement
en faveur des fléchisseurs.. |
Nous avons constaté
pour les nageurs un déséquilibre en faveur des tirages. Il
atteint 31,6 % pour les garçons, ce qui traduit un manque de musculation
des extenseurs.
Comparaison Droite-Gauche
La figure 4 montre
le protocole utilisé pour les bras, les abdominaux et les jambes.
L’objectif étant évidemment de détecter des déséquilibres..
Figure
4 : fiche de comparaison « Droite-Gauche » pour les bras (pulls),
pour les abdominaux (rotation) et pour les jambes
(presse
horizontale). |
Le déficit
de puissance
Il s’agit d’une notion
très intéressante pour l’entraînement qui repose sur
le même principe que le déficit de force : on compare pour
les jambes et les bras la puissance obtenue avec les 2 membres en même
temps et la somme des 2 puissances réalisées par chaque membre
individuellement.
Figure
5 : calcul du déficit de puissance. |
Calcul du déficit
de puissance :
(puissance droite
+ puissance gauche) comparé à (puissance 2 jambes =100%)
La puissance des
2 membres simultanés servant de référence (100%).
Il doit exister un déficit « naturel » entre somme des
2 membres et 2 membres simultanés, il est en effet montré
que la sollicitation d’un seul membre permet une meilleure efficacité
musculaire (pour des raisons de sollicitation nerveuse).
Le déficit
normal est de 10 à 20%. Si on obtient une valeur largement supérieure
(40-60%) on a intérêt à pratiquer une musculation symétrique
(développé couché, presse) pour améliorer cette
efficacité. Si au contraire le déficit est faible (moins
de 10%, voire négatif) il faut penser à introduire dans le
travail de musculation des exercices unilatéraux (travail à
un bras ou à une jambe) qui ne sont possibles en général
qu’avec des machines.
Des études
ont montré les valeurs de déficit pour les bras pour plusieurs
nageurs. On constate une disparité très importante. L’analyse
statistique fait ressortir une donnée intéressante : le déficit
de puissance est en corrélation avec la performance en natation.
Plus le nageur est performant en natation plus le déficit de puissance
est important. Cette piste mériterait d’être approfondie sur
un groupe plus important et plus performant.
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