Avant le début de la compétition, le juge-arbitre doit s'assurer que toutes les dispositions nécessaires au bon déroulement ont été prises (tension des lignes d'eau, lignes de virages ou de faux départ, etc.). Le juge-arbitre
doit consigner, en général sur son programme, tous les événements
particuliers survenus pendant le déroulement des épreuves
: forfaits, disqualifications, etc..
Le juge-arbitre doit s'assurer tout au long de la compétition de la qualité du jury ; il doit entre autre suivre les disqualifications qu'il prononce à la demande des officiels et s'assurer que ce ne sont pas toujours les nageurs des mêmes lignes et seulement de celles-ci qui sont sanctionnés. Il doit vérifier l'égalité de traitement pour tous les nageurs. Nouveauté : Le juge-arbitre garde le bras tendu jusqu'à ce que le départ ait été donné ; Cela permet au juge-arbitre une meilleure maîtrise du public au moment du départ : un temps anormalement long entre le dernier coup de sifflet et le moment où il tend le bras indique qu'il attend le silence, de même il peut convenir avec le starter que s'il rabaisse le bras cela sous-entend qu'il reprend le contrôle et que le départ ne peut être donné (cas le plus fréquent lorsqu'il y a trop de bruit). Il est souhaitable que toute disqualification soit prononcée avant le départ de l'épreuve suivante ; La disqualification doit être annoncée par le speaker, sinon le juge-arbitre doit informer le nageur de sa disqualification. Contrairement à ce qui s'est passé pendant de nombreuses années, il ne faut plus annoncer quel(s) nageur(s) a (ont) fait le faux départ. Le speaker ou le starter annonce "deuxième départ". Le prévoir dès le début de la compétition. Remarque : après avoir donné le départ, le starter peut assurer les fonctions de juge à l'arrivée ou de juge de nage, sous réserve que de le prévoir dès le début de la compétition et de le mentionner sur la feuille de jury. Pour sa part, la FFN a choisi de retenir les critères fixé par la LEN, à savoir la surface des publicités (marque e/ou logo) est limitée comme suit :
24 cm² pour les maillots de bain homme (slip)
Il faut, dans la mesure du possible, que les contrôleurs de virages restent à l'extrémité du bassin face aux couloirs qu'ils ont à surveiller ; L'expérience montre que la vision de côté - au bout des lignes de bord - peut induire des erreurs de jugement. le contrôle
des prises de relais est extrêmement délicat et doit être
confié à des officiels expérimentés. D'une
part la position des contrôleurs de virages, en arrière des
plots, ne permet pas de juger correctement des prises de relais, d'autre
part la plupart du temps une prise de relais est jugée visuellement
mauvaise alors que le dispositif automatique constate un temps de 20/100ème
de seconde entre le toucher du mur et le départ du nageur suivant.
Pour mémoire : Avant la réunion l'essai des chronomètres est effectué pendant 10 minutes au moins : l'écart maximum autorisé par rapport au temps moyen est de 4/10ème en plus ou en moins. Nouveauté : il n'y a plus de restriction concernant la position du nageur dès lors qu'il est monté sur le plot. Il peut donc se mettre directement en position de départ. S'il ne le fait pas il doit alors se mettre en position de départ après la commande du starter. Il ne faut donc plus demander au nageur de rester à l'arrière du plot ou de ne pas avoir les orteils qui dépasse de l'avant du plot. A noter également que la position des mains est indifférente : les nageurs peuvent s'accrocher au plot. Nouveauté
: Pour le Dos, la Brasse et le Papillon, le 50 m est maintenant reconnu
comme distance officielle pour les records du monde.
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Nouvel article : SW 5.3 Une partie
quelconque du corps du nageur doit briser la surface de l’eau pendant toute
la course, à l’exception qu’il sera permis au nageur d’être
complètement submergé pendant le virage et sur une distance
de 15 mètres au plus après le départ et chaque virage.
A ce moment-là, la tête doit avoir brisé la surface
de l’eau.
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Excepté le fait de rester sous la surface de l'eau il n'y a pas de contrainte pour la position des pieds au départ : il n'y a pas d'obligation d'avoir les pieds au même niveau. |
Nouveauté : interdiction de passer en position sur le dos Remarque : on constate que l’article suivant (SW 7.2) est maintenu et qu'il impose des mouvements dans le même plan horizontal durant la nage. Ce qui implique, que au moment du touché (virage et arrivée) il est accepté que les épaules puissent ne pas être sur le même plan horizontal. Le cycle complet est constitué, dans l'ordre, d'une traction de bras et d'un mouvement de jambes : il n'est donc pas autorisé d'enchaîner soit deux mouvements de jambes, soit deux tractions de bras avant le toucher du mur au virage et à l'arrivée. Remarque : Position horizontale durant la nage (idem la brasse durant la nage) Remarque : il n'est pas autorisé, lorsque le nageur s'aperçoit qu'il est trop loin du mur pour effectuer le toucher sans un mouvement complémentaire de ramener les bras vers l'avant et sous l'eau (de type brasse). Remarque : Dès lors que les mouvements de jambes sont simultanés, le nageur peut faire des ciseaux de brasse ou des ondulations de type dauphin et changer à n'importe quel moment pendant sa course. Nouveauté
: Limitation à 15 mètres de la distance pendant laquelle
le nageur est autorisé à être submergé après
le départ et les virages.
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