Meme si vous n'avez aucune connaissance spécifique de secourisme, cette section sera pour vous une bonne introduction... REGLES ESSENTIELLES D'INTERVENTION ET MESURES DE SECURITE Les notions qui suivent constituent la base du secourisme. Elles sont primordiales et doivent être présentes à l'esprit chaque fois que l'on aborde une situation d'accident au sens large. Les principes fondamentaux à respecter AVANT d'entamer les premiers soins s'adaptent, en effet, à toutes les situations; il s'agit de: se maîtriser;
Ces préceptes interviennent simultanément; il n'y a pas d'ordre réel à leur application. Des priorités qui en découlent dépendra, par contre, une relative chronologie dans la prise en charge de la situation. Ces quelques pages doivent donc être considérées comme essentielles puisqu'elles sont le passage obligé en toutes circonstances. SE MAÎTRISER DEVANT UNE SITUATION INHABITUELLE ET / OU INATTENDUE Garder son calme;
EVITER LE "SURACCIDENT" Prendre les précautions
nécessaires pour éviter d'autres accidents ou l'aggravation
de la situation.
MESURES DE PROTECTION POUR LES VICTIMES Les évacuer d'urgence lorsque c'est nécessaire (incendie, danger d'explosion, ...). En règle générale éviter de déplacer les blesses si cela n'est pas absolument indispensable. Les couvrir et, dès que possible, les isoler du sol. Leur assurer une présence réconfortante et entretenir le dialogue afin de maintenir leur conscience en éveil.
Etre prudent dans les cas d'atteinte au cou et/ou au dos. Des lésions
de la colonne
vertébrale peuvent entraîner la paralysie ou même la
mort Si le blessé subit des manipulations
incorrectes. Il faut absolument éviter de mouvoir dans quelque direction
que ce soit la tête
et le cou. LAISSER SON CASQUE A UN PARACHUTISTE afin de
ne pas aggraver d'éventuelles
lésions cervicales ou crâniennes; il existe des techniques
|
||||||||
En cas d'arrêt
(Cardio-respiratoire et uniquement dans ce cas, il est nécessaire
de retirer un
FAIRE UN BILAN DE LA SITUATION ET APPLIQUER QUELQUES PRINCIPES FONDAMENTAUX APPROCHER LA SITUATION DANS SA GLOBALITE
Dégager, ou mieux faire dégager, l'accès à
la victime (penser à faciliter le travail des
Ne pas oublier
que les curieux sont aussi dans le chemin les mettre, si possible, à
Aborder la victime et lui poser des questions pour évaluer Si elle est consciente: se présenter par un "Bonjour"; établir, le plus rapidement possible, un contact physique rassurant avec la personne en lui prenant la main; la réconforter; par exemple: "je suis là pour vous aider", "je reste près de vous";
dans tous les cas, éviter toute manipulation, sauf si le danger
est imminent (cas du feu
Dans ce cas: Si la personne est consciente, l'aider à s'éloigner du danger;
Si elle est inconsciente, l'évacuer d'urgence grâce à
la prise RAUTEK ou selon
Si elle est coincée, il faudra attendre les secours (toujours faire
attention à ne
REMARQUES GENERALES CONCERNANT L'APPROCHE D'UN BLESSE: EVITER TOUTE MANIPULATION INTEMPESTIVE.
Seul le blessé sait (car il le sent) ce qu'il est capable de bouger;
ne jamais contraindre
TOUJOURS AGIR en DOUCEUR quel que soit le problème.
PARLER aux blessés; les RASSURER, EXPLIQUER au maximum ce que vous
leur
Donner des informations rassurantes au sujet des proches impliqués dans l'accident.
Excepté dans le cas de grande agitation, où il faut toujours
intervenir à plusieurs, le
FAIRE LE BILAN VITAL INDIVIDUEL En approchant
une victime, la première information que le secouriste peut saisir
concerne l'état
Cependant, l'information
vitale est moins son état de conscience que sa capacité à
respirer de
PRIORITE ABSOLUE DOIT ETRE DONNEE A LA RESPIRATION. Il faut donc évaluer très vite: Si la victime est inconsciente (oui / non); Si elle respire (oui / non); Si son cœur bat (oui / non); Si la victime parle, il est évident qu'elle respire et que son cœur bat. Si la victime
ne parle pas spontanément, cela ne veut pas systématiquement
dire qu'elle est
PENSEZ-Y ! Pratiquement,
il faut s'approcher très près de la victime, afin de pouvoir
observer toute
1er temps : S'ASSURER DE LA PERTE DE CONSCIENCE Si la victime
donne des signes évidents de conscience, elle respire, on passe
donc
Si, par contre,
elle semble inconsciente, il est nécessaire de tester ce fait, en
la seoeuant
- " Madame, monsieur "; - " Ouvrez les yeux "; - " Serrez-moi la main "; - " Tirez la Langue " Le but de ces
ordres est de stimuler au maximum la personne et, surtout, de le faire
par
Faire du bruit autour d'elle, notamment frapper dans les mains au-dessus de son visage, et, en dernier recours, tenter de réveiller la douleur, sont deux autres moyens qui suivent la logique de cette démarche. Il est contre-indiqué d'utiliser ces deux dernières alternatives en cas de traumatisme. Si elle ne réagit à aucune stimulation, ni verbale, ni tactile, nous dirons qu'elle est inconsciente. 2e temps : VERIFIER LA BOUCHE ET DESSERRER COL ET CRAVATE Une respiration
bruyante traduit presque toujours une obstruction partielle des voies
Pour cela, tourner la tête de la victime sur le côté et évacuer l'objet visible; les liquides drainés vers la joue peuvent être enlevés à l'aide du doigt coiffé d'un mouchoir ou de tout autre tissu. LA MANIPULATION DE LATETE DOIT TOUJOURS ETRE DELICATE ET PRUDENTE , surtout s'il s'agit d'un traumatisé (attention au bulbe rachidien !!!) La cause la plus fréquente de l'obstruction respiratoire est : chez une personne consciente, le corps étranger ;
chez une personne inconsciente, la chute de la langue et de l'épiglotte
dans
3e temps: METTRE LA TETE EN EXTENSION Il s'agit là
du geste le plus important de la réanimation pulmonaire car il ouvre
les voies
ATTENTION à la position des mains!!! Comment faire? D'abord aligner
la tête, bien droite, dans l'axe du corps. NE JAMAIS FORCER LE
Ensuite, se trouvant
à gauche de la victime, la main droite se place en "pince de crabe"
sur le front;
la main gauche saisit la mâchoire inférieure pour la soulever
et maintenir la bouche
Ce geste devra être réalisé avec fermeté, mais aussi beaucoup de DOUCEUR!!! Dans le cas d'un
traumatisé crânien et/ou de la colonne vertébrale,
il est déconseillé de
Pour ce faire: se placer derrière la tête;
agripper les branches montantes de la mandibule (mâchoire inférieure)
en avant des
tirer fortement vers le haut et vers l'avant, en déplaçant
la mâchoire inférieure de façon à
rétracter la lèvre inférieure avec les pouces, sans
se cramponner à la mandibule.
Chez un accidenté,
il faut d'abord essayer cette technique avec la tête en position
neutre
Si cela ne suffit
pas à libérer les voies aériennes, basculer alors
très légèrement la tête en
4e temps : CONTROLER LA RESPIRATION Une fois les voies respiratoires libérées, il faut vérifier Si la personne respire: VOIR Si le thorax se soulève, ATTENTION La présence de mouvements spontanés n'implique pas toujours une respiration efficace. ENTENDRE le bruit de la respiration (pour cela, mettre son oreille très près de la bouche de la victime); SENTIR le souffle
de la victime sur sa propre joue (pour cela, bien mettre sa joue près
du nez
A ce stade deux situations peuvent se présenter
soit la personne respire: penser également à vérifier
la qualité de cette respiration et
soit la personne ne respire pas: insuffler immédiatement deux fois
avant de passer au
5e temps : CONTROLER LE POULS CAROTIDIEN La prise du pouls se fait toujours avec la pulpe de deux doigts (index et majeur)
maintenir la tête en extension avec la main droite en pince de crabe"
(le secouriste, se
glisser les deux doigts de la main gauche pour repérer "la pomme
d'Adam" (cartilage
tirer les doigts vers soi, jusqu'au bord du muscle;
là, palper l'artère carotide dans la gouttière entre
le larynx et ce muscle.
Pour être sûr de palper le pouls, les doigts doivent rester sur l'artère au moins cinq secondes. L'artère se palpe en profondeur, mais il ne faut pas l'écraser ! on appuie progressivement. LANCER L'APPEL
SELON LA PROCEDURE D'ALERTE
RECUEILLIR RAPIDEMENT LES DONNEES : l'adresse exacte avec le numéro, la rue, la commune; l'étage, le bloc, le numéro de porte; le nom éventuel;
le sens de la circulation avec des repères (bornes kilométriques,
direction de
les lieux précis avec un maximum de repères dans le cas d'un chantier ou d'une usine;
le type d'accident et les détails spécifiques, par exemple:
incendie (flammes ou
l'ampleur de l'accident (extension réelle); le nombre de victimes;
l'âge et l'état apparents des victimes.
LANCER L'APPEL : Avertir les secours appropriés:
le médecin ou une personne compétente qui est déjà
sur place, et/ou du numéro
le "100" (pour la Belgique); préciser, de préférence dans l'ordre, le type d'accident (ex.: roulage, explosion, incendie, noyade, maladie, etc.) les lieux exacts (cf. ci-dessus); le nombre de victimes; l'âge des victimes, en termes de "bébé", "enfant", "adulte", "personne âgée" … l'état sommaire des personnes (conscience, respiration, brûlure(s)...); Si une ou plusieurs victime(s) semble(nt) coincée(s);
le risque d'un danger imminent (ex.: il s'agit d'un produit toxique, il
y a des émanations,
choisir et oser réquisitionner un badaud pour lancer l'appel, sans
oublier de lui donner
LES HEMORRAGIES
DEFINITION L'hémorragie
est un écoulement de sang hors des vaisseaux sanguins, qui a pour
On distingue :
Les hémorragies EXTERNES : le sang s'écoule à l'extérieur
du corps par une ouverture
Les hémorragies INTERNES: le sang s'écoule à l'intérieur
du corps (par exemple, dans
Les hémorragies EXTERIORISEES : le sang s'écoule par un orifice
naturel (par
REMARQUE: On distingue également les hémorragies artérielles, veineuses ou capillaires, selon le type de vaisseaux qui saigne. Mais, en cas de blessure, il y a souvent plus d'un vaisseau atteint et les sangs se mélangent; c'est pourquoi le secouriste ne s'attardera pas à reconnaître l'origine de l'hémorragie, Sa seule préoccupation sera d'ARRETER LE SAIGNEMENT.
Une perte de sang
supérieure à un demi-litre (pour être exact, il faut
compter 15% de la
Il faut donc stopper
le plus rapidement et le plus efficacement possible toute hémorragie
à sa source.
Malheureusement, comme il n'est pas possible pour un secouriste d'identifier
avec
Le SEUL TYPE d'hémorragie
qu'il est possible de stopper, de manière efficace et sans créer
La perte de plus
de 500 mI de sang entraîne un déséquilibre du système
circulatoire, il en
il y a une fuite quelque part; moins de sang arrive au cœur; moins de sang oxygéné en ressort;
les tissus sont moins bien oxygénés (pour rappel, le cerveau
souffre toujours d'une
Il s'agit là
d'une situation de "pré-choc", et l'organisme essaie, seul, de contrecarrer
ces
ATTENTION : la
perte d'un litre de sang chez un adulte (et bien moins chez un enfant)
peut
Le secouriste se doit d'être vigilant, son rôle est PRIMORDIAL: 1.bien
observer la victime et ses symptômes ;
REACTION DU SECOURISTE FACE A UNE HEMORRAGIE EXTERNE
QUE SE PASSE-T-IL? Le sang s'échappe
hors de l'organisme. Mais attention, il se peut que le point d'hémorragie
COMMENT STOPPER
LE SAIGNEMENT ? (sauf cas particuliers)
Ecarter les vêtements qui recouvrent la blessure. Il est important de bien LOCALISER l'endroit d'où cela saigne.
Effectuer une COMPRESSION DIRECTE, c'est-à-dire directement SUR
le point
idéalement à l'aide d'un pansement individuel stérile et compressif; ou avec un linge propre et sec que l'on applique fermement sur la plaie; le cas échéant, avec les doigts; MAIS COMPRIMER
!!! Car l'arrêt de l'hémorragie est prioritaire sur les risques
d'infection.
Maintenir la partie qui saigne surélevée par rapport au coeur
(excepté en cas de
Envoyer quelqu'un prévenir les secours.
GARDER cette compression directe avec les mains le plus longtemps possible;
c'est
Coucher la victime dès que possible. Surveiller la victime: son pouls ; sa respiration ; son état d'éveil ;
sa coloration.
BANNIR l'utilisation de l'OUATE et / ou des mouchoirs en papier en cas d'hémorragie. APRES 10 MINUTES
DE COMPRESSION:
Si l'hémorragie persiste après 10 minutes de compression,
il s'agit d'une hémorragie
Si, par contre, l'hémorragie semble s'être arrêtée
ou avoir diminué, on peut alors
Celui-ci peut
se réaliser à l'aide d'un pansement compressif individuel
ou, à défaut, du linge
La pression maintenue sous le compressif doit être MODEREE mais suffisante. REMARQUES Un pansement qui rougit ou suinte un peu sera renforcé avec des compresses et une pression plus forte. Le premier pansement
ne doit jamais être enlevé sans qu'on en ait reçu l'autorisation
du
Toujours laisser la région atteinte accessible et bien visible pendant les manipulations. Le pansement ne
doit pas être trop serré après quelques minutes, l'extrémité
du membre ne
CAS PARTICULIERS: Un corps étranger
dans une plaie
Surtout ne pas l'enlever s'il est enfoncé profondément; on
peut (éventuellement)
Par ailleurs, ce type de plaie ne saigne "apparemment" pas souvent; dans
ce cas, ne
Ne pas comprimer sur un corps étranger, cela l'enfonce davantage
dans les tissus.
Dans les cas où
l'hémorragie est totalement incontrôlable (membre déchiqueté,
fracture
S'il s'agit d'un membre supérieur, exercer une pression dans le
creux de l'aisselle avec
S'il s'agit d'un membre inférieur, exercer une pression avec le
poing sur le rebord du
Ne jamais placer
un garrot au membre atteint, cette attitude ancienne est bien plus néfaste
REACTION DU SECOURISTE
FACE
L'écoulement de sang se produit quelque part à l'intérieur de l'organisme; extérieurement il est imperceptible. On ne peut que suspecter une hémorragie interne selon les circonstances de l'accident: dans tous les cas où la victime a reçu un coup sur la tête, au thorax, à l'abdomen ou au dos... Il faut être particulièrement attentif si l'on constate les symptômes du "pré-choc" et/ou si la personne, d'abord inquiète et excitée, devient somnolente. Tout changement de comportement chez une victime est inquiétant.
QUE FAIRE ?
Lutter contre l'installation de l'état de choc et prendre toutes
les mesures de protection.
REACTION DU SECOURISTE FACE A UNE HEMORRAGIE EXTERIORISEE Dans ce cas, le
sang va s'écouler à l'extérieur par un orifice naturel.
Cela peut se produire
On peut parler
d'écoulements:
par le nez et/ou l'oreille; par la bouche;
par les voies basses;
ECOULEMENTS PAR
LE NEZ
SPONTANE : cela peut être dû à une faiblesse passagère
des capillaires, une irritation
Dans tous les cas, ne rien mettre dans la narine; proscrire l'utilisation
des
Il existe des tampons hémostatiques que l'on peut employer (si l'on
en possède>
TRAUMATIQUE : suite à un traumatisme de la face ou du crâne,
l'écoulement peut se
QUE FAIRE?
Faire un rapide bilan de la situation et faire appel au "100". Faire s'allonger au calme. Ne pas y toucher (excepté en cas de danger immédiat). Desserrer col et cravate.
Libérer les voies respiratoires (en dégageant, s'il y a lieu,
la bouche de tout corps
Considérer la personne en état de "pré-choc" et prendre
toutes les mesures
Attendre les secours à côté de la victime, en surveillant
attentivement ses fonctions
Maintenir l'état d'éveil de la victime.
Considérer la personne comme une "poupée de porcelaine" et
l'empêcher de bouger,
Laisser le sang s'écouler naturellement.
Si l'on se rappelle
aussi les réactions de l'organisme face à l'hémorragie,
on sait qu'il faut
dont le pouls est faible, difficile à prendre et très souvent
accéléré (> 80 pulsations /
dont la respiration est difficile et/ou accélérée;
dont l'état de conscience semble altérée (= impression
de "sommeil anormal") et/ou qui
qui semble être anormalement agitée ou calme.
Une caractéristique
de l'état de choc est qu'il peut facilement passer inaperçu,
même s'il est
Il faut donc être
attentif dans tous les cas aux signes précités, et toujours
considérer les
L'ETAT DE CHOC Le "choc" émotionnel
est une simple réaction nerveuse à de mauvaises nouvelles
ou àune
DEFINITION L'état
de choc est une défaillance grave dans le système circulatoire
(par exemple, lors
DONC: CHOC = DETRESSE CELLULAIRE GRAVE L'appareil circulatoire
peut être considéré comme un circuit fermé comportant
une "POMPE" (= le cœur); un "CONTENANT", c'est-à-dire un circuit de tuyaux (= les artères, veines et capillaires);
un "CONTENU", c'est-à-dire un liquide circulant (= le sang), qui
est propulsé par la
La "perfusion
des tissus dépend de la pression qui règne dans le circuit.
En état normal, la
DONC: Une bonne perfusion" des tissus exige un débit sanguin suffisant et constant. Ainsi, les conditions
nécessaires à la "bonne perfusion des tissus" sont
un cœur qui fonctionne bien ; une quantité suffisante de sang bien oxygéné dans le circuit ;
des vaisseaux en bon état.
toute chute de
pression dans le circuit, quelle que soit son origine, va provoquer un
état de
le sang revient moins bien au cœur, qui, telle une pompe, a tendance à se désamorcer;
l'organisme compense (nous l'avons déjà expliqué)
par une augmentation de la
mais, d'une part, le cœur va se fatiguer et, d'autre part, cette vasoconstriction
empêche
TYPES DE CHOCS Le secouriste
doit être capable de distinguer au moins trois grands types de choc,
tout en
LE CHOC HYPOVOLEMIQUE = une DIMINUTION du volume circulant C'est le type de choc le plus fréquemment rencontré. Dans ce cas, une
partie du liquide sanguin quitte la circulation lors d'une hémorragie
(externe et/ou
interne et/ou extériorisée>, d'une brûlure étendue
(perte importante de plasma), d'une diarrhée
sévère (perte importante d'eau),
donc: le contenant devient trop grand pour le contenu, par perte d'une
partie du
LE CHOC CARDIOGENIQUE = une DEFICIENCE de la pompe Ce type de choc
résulte d'une inefficacité cardiaque; le cœur ne parvient
plus à assurer une
donc: la pompe (le cœur) est défaillante.
Il existe d'autres types de choc, mais ces deux si sont les plus importants. CIRCONSTANCES
AGGRAVANT L'ETAT DE
1.Le
froid
Pourquoi cela peut-il aggraver un état de choc? Tous ces facteurs
sont des situations de "stress". Pour y faire face, le corps aura besoin
de
Ainsi on comprend
mieux pourquoi la règle essentielle "anti-choc" est d'éviter
toute
couvrant la personne; il faut éviter qu'elle n'ait froid, mais sans
la réchauffer car, dans ce
installant la victime au calme; il faut lui parler amicalement, la rassurer,
éloigner les
Respecter le principe d'immobilité d'une fracture (cela ne veut
pas dire qu'il faille y
Penser à communiquer au médecin et/ou à l'équipe
de secours les informations qui
Et comme dans
toutes circonstances:
rassurer la victime; ne jamais la laisser seule; refuser gentiment de lui donner à boire ou à manger, même Si elle le demande; surveiller de près les signes vitaux (respiration, pouls, état d'éveil);
être attentif à tout changement de comportement soudain de
la personne (conscient
empêcher la victime et son entourage de fumer;
REACTION DU SECOURISTE
POUR PREVENIR L'ETAT DE CHOC =
La personne chez
qui l'on suspecte un choc doit être soumise dès que possible
à un
En attendant le
service d'urgence
Supprimer la cause Si possible, par exemple, en stoppant immédiatement
les
Donner de l'air à la victime en éloignant tous les curieux
et en desserrant col, cravate,
S'assurer que la personne respire suffisamment.
Maintenir la personne au calme, en position allongée SAUF les malades
pulmonaires
Surélever les jambes par rapport au corps SAUF pour les malades
pulmonaires et
LES FRACTURES ET LES AUTRES TRAUMATISMES DE L'APPAREIL LOCOMOTEUR Il est toujours difficile de faire la distinction entre une fracture, une luxation et une entorse. Il faut dès lors soupçonner une fracture chez toute personne présentant un traumatisme.
DEFINITIONS LES FRACTURES
Les fractures sont des atteintes d'un ou de plusieurs os, caractérisées
par une rupture,
Il peut y avoir une ou plusieurs fractures sur un même os. Les morceaux
d'os peuvent
Dans certains cas, ils peuvent même avoir perforé la peau,
on parle alors de "fracture
LES LUXATIONS
Les luxations sont des déboîtements articulaires, parfois
avec déchirure des ligaments
LES ENTORSES
Les entorses sont également des atteintes articulaires mais sans
déboîtement. Il s'agit
MANIFESTATION DE CES TRAUMATISMES Plusieurs symptômes
entrent en ligne de compte dans leur évaluation, notamment la
douleur, impotence fonctionnelle, déformation, gonflement,
plaies éventuellement associées.
Comme nous l'avons
déjà souligné, la répartition de ces symptômes
en fonction du
REACTION DU SECOURISTE
Dans tous les cas, faire respecter le principe d'IMMOBILITE. Les cas où
il y a un risque de fracture de la colonne vertébrale doivent susciter
une attention
QUE FAIRE ? DANS TOUS LES
CAS, consulter un médecin qui évaluera la gravité
et décidera du traitement adéquat.
Couvrir les plaies avec un pansement stérile ou, éventuellement,
un linge très propre en
Immobiliser la partie atteinte en position confortable pour la victime
afin d'éviter
La couvrir Si nécessaire.
S'il s'agit d'une
atteinte des membres inférieurs, desserrer les lacets des chaussures,
sans les retirer.
Attendre les secours AVEC la victime.
Dans le cadre de l'action de secouriste, ne JAMAIS tenter de remettre en place un os déboîté. REMARQUE: Uniquement dans
les cas de récidive d'entorse (diagnostiquée précédemment),
appliquer
CAS PARTICULIER:
LES TRAUMATISMES
TYPES DE LESIONS DE LA TETE LA PLAIE
Etant donné le peu d'épaisseur de la peau entre la boîte
crânienne et le cuir chevelu, un
LA COMMOTION CEREBRALE
Un choc violent sur la boîte crânienne peut provoquer une commotion
cérébrale,
L'activité de cet organe, relativement mou, est alors fortement perturbée.
Cette possibilité est à envisager lorsqu'une victime perd
conscience, ne serait-ce que
LES FRACTURES
DU CRANE
Les traumatismes crâniens sévères déforment
la boîte crânienne qui, si les limites de
Dans ce cas, deux problèmes doivent susciter l'attention du secouriste
lorsque la fracture du crâne est ouverte, l'infection peut pénétrer
et gagner ainsi le
lorsque la fracture lèse des vaisseaux, il se produit un saignement
entre le cerveau et la
QUE FAIRE ?
DANS TOUS LES CAS, consulter un médecin qui évaluera la gravité
et décidera du
Couvrir les plaies avec un pansement stérile ou, éventuellement,
un linge très propre en
Immobiliser la partie atteinte en position confortable pour la victime
afin d'éviter
La couvrir si nécessaire.
S'il s'agit d'une atteinte des membres inférieurs, desserrer les
lacets des chaussures,
Attendre les secours AVEC la victime.
REMARQUE: Uniquement dans
les cas de récidive d'entorse (diagnostiquée précédemment),
appliquer
SIGNES QUI LAISSENT
SUSPECTER UNE LESION CEREBRALE GRAVE
L'altération de l'état de conscience est un des reflets de
la gravité d'une lésion
Il est admis que le fait de perdre conscience, revenir à soi et
reperdre conscience un
L'écoulement de sang ET/OU l'écoulement de liquide limpide
(Liquide
Le pouls est souvent ralenti à moins de 65 pulsations par minute
lorsqu'il y a une
Les vomissements
sont fréquents chez un blessé qui a une fracture du crâne.
Des maux de tête importants suite à un traumatisme devront
toujours faire suspecter
Le blessé peut être paralysé, en tout ou en partie.
Une fracture ouverte peut être suspectée lorsque l'on constate une plaie au crâne. REMARQUE: Les plaies au
visage et/ou au crâne saignent toujours abondamment; c'est souvent
très
Par contre, la
victime peut saigner à l'intérieur du crâne, de sorte
qu'on ne voit rien; c'est très
REACTION DU SECOURISTE
FACE A UNE VICTIME D'UN TRAUMATISME CRANIEN
Laisser s'écouler librement tout liquide s'échappant par
le nez et/ou la bouche et/ou les
Etre attentif à la présence potentielle des signes décrits ci-dessus. Noter le moment de la disparition et de la réapparition éventuelle de la conscience; Surveiller l'évolution de l'état de conscience! Respecter l'axe tête-cou-tronc. Dégager les voies respiratoires et surveiller la respiration. S'il y a une plaie superficielle (sans fracture), la traiter comme les autres plaies.
En cas de fracture ouverte du crâne, empêcher la plaie de s'infecter
la recouvrir
de toute façon
Ne pas "tâtonner" dans une plaie du cuir chevelu Ne pas appuyer sur la plaie
Ne pas essayer de retirer des fragments d'os d'une plaie du cuir chevelu
il est important
que le secouriste veille au repos et au calme absolu de la victime, sinon
LES PLAIES
DEFINITION Une plaie est
une atteinte des chairs, des tissus, avec lésion des téguments
(peau,
TYPES DE PLAIES On distingue les
plaies simples et les plaies graves.
Sont généralement considérées comme "simples"
les plaies ayant les caractéristiques
peu étendues: la surface atteinte ne dépasse pas celle de
la paume d'une main de la
superficielles; peu ou non souillées; ne contenant pas de corps étrangers;
ne saignant pas, ou très peu.
Lorsque l'une des conditions ci-dessus n'est pas respectée, on considère (en général) que la plaie est grave. En cas de plaie "grave", il faut très rapidement faire appel au médecin et, en attendant, ne pas y toucher. Si l'on en dispose, recouvrir la plaie de matériel stérile (sans la comprimer). COMPLICATIONS DES PLAIES Le risque majeur d'une plaie est l'infection. En temps normal, la peau et les muqueuses constituent une véritable barrière de protection de l'organisme vis-à-vis de l'extérieur. Lorsqu'une brèche
est créée dans ce système, la porte est ouverte aux
microbes nuisibles
Selon la localisation
et le type de microbe (il en existe une multitude), l'infection restera
La gravité
de l'infection dépend du type de microbe en cause, mais aussi de
la capacité qu'a
Il est possible d'aider l'organisme à lutter contre l'infection, et cela de façon très simple
Débarrasser d'abord la peau des saletés (visibles ou non)
qui peuvent l'encrasser, par
PUIS tuer les microbes qui risquent d'entrer dans l'organisme par l'utilisation
d'un
Un type d'infection
auquel il faut être particulièrement attentif est le TETANOS.
Cette maladie est provoquée par un microbe (le bacille de Nicolaier)
très répandu dans
D'où le risque de développer la maladie en cas de plaie souillée
de terre ou provoquée
En Europe, même Si la maladie n'est plus fréquente, 50% des
personnes atteintes en
En cas de plaie, toujours s'assurer que la personne est bien vaccinée contre le tétanos.
En dehors d'un contexte à risque, le vaccin protège pendant
une période de 10 ans.
Il se peut qu'une
hémorragie accompagne la plaie; on agira alors comme dans le traitement
Il peut y avoir un corps étranger dans la plaie; se référer au traitement proposé auparavant.
REACTION DU SECOURISTE FACE A UNE PLAIE Comme nous venons
de le dire, le secouriste ne soigne lui-même que les plaies "simples
;
Dans les cas de
plaies simples
Si possible, toujours installer la personne au calme et à l'intérieur d'une maison. La faire asseoir et lui parler pour la rassurer. Préparer sur une surface propre le matériel nécessaire
un savon neutre et non parfumé; préférer l'utilisation
d'un système liquide à celle
des compresses stériles, de préférence en emballage individuel;
un produit antiseptique, de préférence incolore (se référer
aux conseils du
de quoi fixer le pansement : sparadrap, pansement adhésif ou bandage Si nécessaire, des ciseaux propres;
un gant de toilette et un essuie propres ou des compresses non stériles.
Se laver méticuleusement les mains pour ne pas apporter de microbes
se frotter énergiquement les mains et les poignets savonnés,
surtout dans les espaces
Si possible se passer les ongles à la brosse; rincer sous le jet d'eau courante;
s'essuyer avec un essuie ou avec un mouchoir PROPRE (éventuellement
avec
Nettoyer la plaie ou laisser la personne le faire elle-même Si elle
le souhaiteà l'aide de
le mouvement part du centre de la plaie pour aller vers la périphérie;
nettoyer
en utilisant des compresses Si on en possède suffisamment, sinon
les réserver
Si la plaie reste souillée par de la terre, poser dessus une compresse
imbibée d'eau
Remarque: Pour être
efficace l'eau oxygénée doit encore mousser, et pour cela
elle doit impérativement
Rincer convenablement l'endroit. Sécher à l'aide de matériel propre. Appliquer un antiseptique sur la plaie après son nettoyage et son rinçage:
à l'aide de compresses stériles; celles-ci se manipulent
au minimum, en les saisissant
verser le produit sur la compresse (sans que le goulot du flacon ne la
touche; veiller
partir du centre de la plaie pour aller vers la périphérie, sans jamais revenir au centre;
utiliser pour cela autant de compresses qu'il est nécessaire. Eviter
de frotter une plaie
Si la plaie est minime, la laisser à l'air libre ou y poser un petit
pansement adhésif,
Surveiller l'évolution de la plaie.
REMARQUE Le seul corps
étranger que l'on puisse retirer soi-même sans risque de complication
est
Dans ce cas:
nettoyer la plaie; appliquer un antiseptique sur l'endroit;
se munir d'une pince à épiler et/ou d'une aiguille que l'on
aura préalablement
retirer l'écharde;
utiliser à nouveau un antiseptique et laisser à l'air.
Comme dans les cas d'hémorragie, proscrire l'utilisation de l'ouate pour les soins de plaies.
LES PERTES DE CONNAISSANCE SOUDAINES Par exemple, lors d'une syncope, lors d'un "problème hypoglycémique" (="panne de sucre"). La personne ne "se sent pas bien" et, généralement, elle a l'impression angoissante qu'elle va perdre conscience. Apparemment, elle
présente une pâleur du visage et des "sueurs froides". Dans
certains cas, ces
signes sont précédés de vertige, d'impression d'instabilité
(titubation) et / ou de troubles
Parfois il y a perte de connaissance.
QUE FAIRE?
Coucher la personne sur le dos et lui relever les jambes dès les
premiers signes de
Desserrer ses vêtements. Lui donner de l'air frais : écarter l'entourage, ouvrir la fenêtre,
Chercher Si la personne n'est pas en possession d'une carte de diabétique;
Si c'est le
Lorsque la personne reste au sol plus que quelques minutes sans reprendre
LES MALAISES CARDIAQUES Les malaises d'origine
cardiaque sont engendrés par des troubles de la circulation du muscle
cardiaque (le myocarde).
Le cas le plus grave est celui où une artère se bouche
Les douleurs surviennent essentiellement à la suite d'efforts ou de toutes autres circonstances où le muscle travaille plus (par exemple, lors de la digestion, de stress, ...). Ce type de problème
doit être envisagé lorsque l'on observe les signes suivants:
fortes douleurs au milieu de la poitrine, derrière le sternum (rétrosternales)
ou devant le
irradiations possibles de cette douleur vers un bras et/ou la mâchoire
et/ou la nuque
respiration difficile et pénible visage pâle, gris parfois signes d'indigestion, surtout des nausées
signes de choc dans les cas extrêmes (choc cardiogénique).
QUE FAIRE ?
Limiter au maximum les efforts de la victime. Installer confortablement la personne en position semi- assise, jambes allongées. Desserrer les vêtements (col, cravate, ceinture, ...). Calmer, rassurer la victime.
S'il s'agit d'une crise récidivante, donner à la 'personne
les médicaments qu'elle a
Appeler les secours spécialisés. Surveiller constamment les fonctions vitales. |
||||||||
|