"Il ne faut pas nier l'évidence : l'agriculture est bien à l'origine de la plupart des pollutions en cause aujourd'hui", constate le rapport, publié mercredi. Les pesticides sont par exemple présents dans 90% des points surveillés en rivières et 58% en eaux souterraines, selon le dernier bilan de l'Institut français de l'environnement. 

Le risque n'est pas tant sanitaire - 3% seulement des prises d'eau sont inaptes à la production d'eau potable - qu'environnemental : "marées vertes" d'algues en Bretagne dues aux nitrates des engrais, dépérissement des plantes et poissons etc. 

Face à ce constat, l'Etat paraît impuissant. "Tout confirme que la protection des eaux, souvent présentée comme une priorité, n'en est pas une", estime le rapporteur Gérard Miquel, sénateur socialiste du Lot. Ainsi, 10% des forages privés sont déclarés, guère plus du tiers des captages font l'objet de périmètres de protection, pourtant obligatoires depuis 40 ans. 

La police de l'eau, dispersée entre 500 services de l'Etat différents, est "ingérable". Non seulement la législation sur l'eau est d'une complexité "inextricable", mais elle n'est "pas soutenue par une volonté politique forte". 

Alors que l'industrie a considérablement réduit ses rejets, et que les collectivités locales ont massivement investi dans l'assainissement des eaux usées, "l'agriculture n'a pas fait sa révolution environnementale, elle doit la faire", souligne le sénateur. 

Le rapport plaide pour une "mobilisation urgente et massive de la profession agricole", et pour un recours plus systématique à l'éco-conditionnalité, qui subordonne le versement d'aides aux agriculteurs au respect de pratiques environnementales. 

La méthode a fait ses preuves : en 2001, la France a conditionné le versement de la prime au maïs irrigué à la pose de compteurs sur les forages d'irrigation. Résultat : le taux d'équipement du bassin Adour Garonne a bondi de 10% à 80%. 

L'Office formule 20 propositions pour faire de l'eau "un enjeu stratégique". Des "zones de protection des eaux", où toutes les activités seraient sérieusement contrôlées, devraient être mises en oeuvre dans chaque département. 1% du territoire devrait être "sanctuarisé". 

En zone agricole, des couloirs de protection devraient former des zones "tampon" boisées ou enherbées le long des rives des cours d'eau, pour freiner les transferts de pesticides et de nitrates dans l'eau. 

Le rapport suggère aussi de "faire du département le gestionnaire de l'eau afin de parvenir à une qualité de l'eau et un prix de l'eau homogènes dans chaque département". 

L'eau est actuellement gérée au niveau des bassins versants, ce qui permet une planification régionale, et au niveau des communes, souvent démunies face à l'énormité des coûts de traitement et d'entretien des réseaux d'eau. 
(source: Yahoo) 

Emma Igelstrom avait battu son propre record sur la distance la veille en demi-finales (1:05.29), améliorant de 9/100 la marque enregistrée à Moscou le 6 avril 2002 lors des Championnats du monde. 

La Suédoise avait également amélioré de 21/100 son record d'Europe sur 200 m brasse (en décembre 2002 à Melbourne) en 2 min 19 sec 64/100, à 78/100 du temps mondial de la Chinoise Qi Hui. 

Née en 1980 à Karlsamn (sud de la Suède), Emma Igelstrom réside et s'entraîne à Stockholm sous les ordres de Martina Aronsson. 
(source: Yahoo sport) 

Le rapport mondial sur la mise en valeur des ressources en eau constitue l’analyse la plus complète et la plus à jour qui soit, sur l’état des ressources en eau. Publié par l’UNESCO, il a été réalisé par 23 agences des Nations unies, en prélude au Forum mondial de l’eau qui se tiendra à Kyoto.  

Selon le rapport, en 2050, 7 milliards de personnes dans 60 pays (hypothèse pessimiste) ou 2 milliards dans 48 pays (hypothèse optimiste) seront confrontés à une pénurie d’eau. A cela plusieurs raisons. En premier lieu la consommation a presque doublé au cours des 50 dernières années. Tout indique par conséquent que cette augmentation considérable se poursuivra dans les années à venir. Par ailleurs, le changement climatique serait à l’origine d’environ 20% de la pénurie à venir.  

Moins d’eau dans le futur, mais toujours autant d’inégalités dans le présent. Un enfant né dans un pays développé consomme 30 à 50 fois plus d’eau qu’un enfant né dans un pays en développement ! Et la qualité de l’eau continue de se détériorer. « Chaque jour 6 000 personnes, dont la plupart sont des enfants de moins de cinq ans, meurent de maladies diarrhéiques », affirment les auteurs du rapport. 

Pour remédier à cette situation inacceptable, le Programme mondial pour l’évaluation des Ressources en Eau (WWAP) a identifié dix défis prioritaires : satisfaire les besoins fondamentaux, assurer l’approvisionnement alimentaire, protéger les écosystèmes, partager les ressources, gérer les risques, valoriser l’eau, la gérer de manière responsable, améliorer nos connaissances de base, gérer les rapports entre l’eau et l’énergie, l’eau et l’industrie et enfin l’eau et les villes. 
(source: Unesco) 

La nage SPE est la nage "spécialité" d'un nageur, c'est à dire sa meilleure nage. Elle constitue souvent la trame de base de la séance, et sert de "porteuse" pour les exercices de type résistance. 

La CATAPULTE est une technique éducative qui consiste à agir sur les phases propulsives des mouvements de bras avec force et tonicité, telle une catapulte; il faut "catapulter" l'eau du début vers la fin du segment propulsif (généralement les poussées) dans cette optique, avec une accélération élastico-tonique.  
  
Dans toutes les nages sauf la brasse, ce sont en effet les poussées qui sont concernée, et non pas les tractions. (Vous aurez compris pourquoi la brasse est un peu différente, car cette nage ne contient pas de segment propulsif de type poussée sur les bras : cf la rubrique TECHNIQUE, section BRASSE). 
  
Bonne nage, et à bientôt sur le site NAGER... 
 

1 - Virage classique : arriver en dos au mur, agripper ou placer sa main sur le mur, commencer à fléchir les jambes, les passer en dessous à l'identique d'un virage brasse, pousser le mur en étant sur le côté, tourner pour se placer sur le ventre lors de la détente des jambes. 
  
2 - Culbute arrière : plonger en arrière quand on approche du mur, toucher le mur en profondeur avec les doigts vers le fond de la piscine et dans le même temps lancer les jambes pour exécuter une culbute, pousser immédiatement lorsque les pieds entre en contact, se placer sur le ventre. 
  
3 - Modification du virage de John Naber : combinaison d'une toupie et d'un virage classique - placer la main sur le mur proche de la surface, commencer à courber les jambes pour que la rotation soit déjà initiée avant le contact avec le mur. Au contact, fléchir le bras, regrouper ses jambes au niveau de la surface (hanche et genou) pour une toupie rapide, tête au dessus de la surface. Quand les jambes passent le corps, se pousser du mur à l'aide du bras en contact, puis continuer selon un virage classique de brasse. 
  
4 - Modification de la technique du virage dos - dos avant le changement de la réglementation : se mettre sur le côté (ne pas initier le mouvement pour se mettre sur le ventre avant de toucher le mur), toucher le mur profondément au niveau de l'épaule opposé avec les doigts pointant en bas et l'extérieur, tourner comme pour se mettre sur l'estomac et s'aider de la main libre pour remonter la tête, se placer sur le côté plutôt que sur l'estomac et ramener le bras qui était sur le mur, pousser le mur en étant sur le côté, tourner pour se placer sur le ventre lors de la détente des jambes. 

Merci à Johanny pour ces éléments intéressants. Tentez donc les 4 techniques, histoire de les tester... 
 

"Ces critères raisonnables, alliant l'exigence à la confiance, devraient permettre l'envoi de 15 à 20 nageurs à Athènes", a déclaré Claude Fauquet, le directeur technique national, au cours d'une conférence de presse. La délégation totale en Grèce ne devrait pas excéder 25 athlètes, si la liste proposée est ratifiée par la Commission Nationale du Sport de Haut Niveau, car les espoirs sont maigres dans les autres disciplines. 

En natation synchronisée seul le duo, médaillé de bronze à Sydney en 2000, est pratiquement assuré du voyage mais Virginie Dedieu, championne d'Europe en solo, une discipline qui n'existe pas aux Jeux, cherche une nouvelle partenaire après la retraite de Myriam Glez. En plein renouvellement de ses ondines, le ballet, longtemps figure de proue, aura lui du mal à décrocher une des sept places accordées en plus de la Grèce, pays organisateur. Le plongeon, qui touche actuellement le fond, peut seulement espérer deux de ses membres au pied de l'Acropole. 

Pour les courses, la sélection sera connue à l'issue des Championnats d'Europe de Madrid, du 10 au 16 mai 2004, et communiquée au plus tard le 12 juillet. 

Un nageur sera assuré d'aller aux JO s'il termine dans les cinq premiers d'une épreuve lors des Mondiaux à Barcelone (Espagne) en juillet 2003 et s'il se classe dans les deux premiers de la finale des Championnats de France 2004 à Dunkerque du 18 au 25 Avril. 

Sinon il devra réaliser des minima en séries et demi-finales (ou en finale pour les distances à partir du 400 m) et monter sur le podium des Championnats de France 2004. Si plus de deux nageurs réalisent les critères de sélection - ce qui pourrait arriver en brasse surtout si Hugues Duboscq se remet de sa fracture à un poignet - le classement de la finale de ces Championnats sera déterminant. 

Pour les relais, une place dans les cinq premiers aux Mondiaux de Barcelone assurera le voyage et une séance de rattrapage est prévue lors des Championnats d'Europe de 2004 à Madrid. 
(source: Yahoo sport ) 

Ce texte d'une cinquantaine de pages compte 24 articles. Il est proposé à la signature de toutes les instances sportives et organisations antidopage internationales. 

PRINCIPAUX POINTS 

• Une substance ou méthode sera susceptible d'être incluse dans la liste des interdictions si l'AMA détermine qu'elle répond à deux des trois critères suivants (aucun de ces critères n'étant à lui seul suffisant):
• 1/ elle a le potentiel d'améliorer la performance sportive
• 2/ son usage présente un risque réel ou potentiel pour la santé du sportif
• 3/ son usage est contraire à l'esprit sportif
 
• Une substance ou une méthode sera également incluse dans la liste des interdictions si elle a la faculté de masquer l'usage d'autres substances ou méthodes interdites

• Les sportifs sont responsables de toute substance interdite dont la présence est décelée dans leurs prélèvements corporels. Il n'est pas nécessaire de faire la preuve de l'intention, de la faute, de la négligence ou de l'usage conscient de la part du sportif pour établir une violation des règles antidopage

• Une violation des règlements antidopage en compétition conduit automatiquement à l'annulation des résultats individuels obtenus lors de cette compétition. Commise lors d'une manifestation (série de compétitions, JO par exemple), elle peut entraîner l'annulation de tous les résultats individuels obtenus par le sportif lors de ladite manifestation

• La période de suspension imposée est de deux ans pour une première violation, à vie pour une seconde. Pour le personnel d'encadrement du sportif, toute implication sera passible d'une suspension entre quatre ans et à vie. Si plus d'un membre d'une équipe sportive s'avèrent, lors d'une manifestation, avoir violé des règles antidopage, l'équipe pourra se voir disqualifiée

Associer une couleur à un sport. Retrouver les sensations et les émotions éprouvées sur le terrain, dans le feu de l'action. Surprendre et distraire le visiteur curieux. Voici les grands principes de l'exposition "adidas colours". Elle s'articule autour de 5 espaces chromatiques symbolisés par des alvéoles distinctes. La couleur jaune, celle du maillot du vainqueur, illustre le cyclisme. Le vert et le bleu représentent respectivement le rugby et la natation tandis que les couleurs violet et orange ont été choisies pour matérialiser la boxe et le basket. Etc... 

Et pour vous, si la Natation était une couleur, quel serait votre choix ? 
(source: Yahoo sport + Nager) 

Laurence Plumey : Oui, pendant des années on s'est focalisé sur le comportement alimentaire et sur les régimes restrictifs sévères. Il est évident que la dépense calorique par l'activité physique de tous les jours et le sport régulièrement pratiqué est un élément majeur de la perte de poids lorsqu'elle est associée au contrôle de l'alimentation.  

Autrement dit, un enfant qui retrouve une alimentation saine et équilibrée adaptée à ses besoins et qui bouge, en retire plein d'avantages : il contrôle plus rapidement son poids, il se muscle, il apprend à gérer sa respiration, il améliore toutes les fonctions de son corps et en particulier les contractions de son cœur et surtout il découvre le plaisir de bouger. Il va petit à petit fuir la sédentarité qui est le pire ennemi du poids et qui est actuellement considéré comme un vrai facteur de risque de surpoids.  

Il faut donc les forcer à faire du sport ?  

L. P. : Les parents ont un rôle très important à jouer. Il ne s'agit pas d'obliger un enfant à faire du sport deux fois par semaine en l'inscrivant d'office à un sport : Il faut lui donner envie de bouger, de se donner et d'aimer ça. Pour cela, il faut aussi donner l'exemple car c'est un état d'esprit familial qui se transforme ensuite en conviction personnelle. Les études montrent que les enfants de parents sportifs le sont eux mêmes beaucoup plus que les enfants de parents sédentaires. Il faut donc montrer l'exemple ; ce sera plus facile pour lui.  

Quand l'enfant est trop gros, il peut faire du sport ?  

L. P. : Oui mais pas n'importe lequel et pas à n'importe quelle condition : Quand un enfant est vraiment très gêné par son poids, il vaut mieux éviter les sports à forte accélération et qui traumatisent ses articulations comme la course à pieds. Il vaut mieux préférer dans un premier temps les sports en apesanteur comme la natation et le vélo et y aller progressivement dans la régularité. Il vaut mieux faire peu et souvent qu'intensément et rarement.  

Quant aux enfants qui sont à risque de surpoids, il faut leur éviter de grossir en favorisant une activité physique quotidienne. Il faudrait l'équivalent pour lui d'une heure de marche chez un adulte. Aux petites activités de la journée (l'école laisse peu de place à la dépense physique malheureusement) s'ajoutent celles de la fin de journée. L'enfant qui rentre chez lui, qui goûte puis qui fait ses devoirs ne devrait pas s'installer ensuite sur un canapé devant la télé ou devant son ordinateur pendant 1 ou 2 heures (le temps moyen estimé).  

Souvent on dit que faire du sport donne faim. Est ce que cela ne risque pas d'annuler les bénéfices ?  

L. P. : Non, car les muscles qui se dépensent utilisent comme carburant d'abord du sucre puis ensuite les graisses du corps ; c'est comme cela qu'on maigrit. Mais quand l'effort est terminé, le corps déclenche la sensation de faim car le taux de sucre a baissé dans l'organisme.  

Donc l'enfant exprimera le désir de manger des aliments lui apportant des glucides comme l'amidon et du sucre. Mais ce sucre qu'il consomme ne fera qu'aller reconstituer les réserves en sucre des muscles et du foie et il ne se convertit pas en graisse. Donc il n'y a pas de risque de prise de poids, au contraire.  

L'essentiel est donc de donner à l'enfant le plaisir de bouger pour qu'il devienne par la suite un adulte actif. C'est le meilleur garde fou contre le risque de surpoids. 
(source: France 5) 

A première vue, les points communs ne sont pas évidents. Mais à bien y regarder, les technologies de pointes avancent grâce aux nageurs de pointe, et vice-versa : sur l'étonnante photo ci-dessous, on voit donc thorpe en pleine séance d'essais chez le constructeur. Il utilise ses équipements ultra-modernes,et notament sa soufflerie, pour améliorer les qualités aérodynamiques d'une combinaison high-tech qui sortira bientôt sur le marché. 
 

La marque et la référence de la combinaison sont pour l'instant top secret... 
(source: nager) 

La question est : Combien de calories dépense-t-on physiquement en nageant ? 

Des éléments de réponses recherchés pourraint être donnés sous la forme :  

• Nombre de Calories en 1 Heure de natation à un rythme tranquille,
• Nombre de Calories en 1 Heure de natation à un rythme soutenu,
• Nombre de Calories au 1000m parcourus,
• etc...

" Pourriez vous m'indiquez les références officialisant le virage par retournement puis culbute simple 
pour le virage dos-brasse lors d'une course 4 nages. La FFN l'autoriset-elle ? Un juge m'a indiqué que pour le 4 nages on devait finir la nage; donc pas ce genre de virage si le nageur ne touche pas le mur sur le dos avant la culbute. Merci pour votre avis et votre éclaissisement sur ce sujet." 
  
Il est vrai que le virage dos-brasse est très spécifique, et la problématique posée est intéressante : peut t'on "culbuter" entre le dos et la brasse (dans une course 4 nages), comme il est désormais autorisé de culbuter entre le dos et le dos (dans une course en dos), c'est à dire en repassant sur le ventre juste avant d'amorcer la culbute ? 
  
Au début des recherches, nous étions tentés de répondre: "si ce virage est officiel, nous ne voyons pas pourquoi il serait interdit dans le cadre d'une course en 4 nages". Mais ceci n'est qu'il avis... et d'autres sont venus nous aider. 
  
Certains penchent en faveur du OUI : "d'après le réglement, le virage dos brasse n'est pas spécifié, mais autorisé car voilà les raisons : 1) en dos l'arrivée dois se faire sur le dos ! 2) puis on doit pousser au mur avant de repartir ! Le virage Dos-Brasse avec culbute est donc autorisé" (Jérôme).  

Mais d'autres nous donne à réfléchir sur un NON dont la logique parait implaccable : "Non, ce type de virage n'est pas autorisé au moment du passage dos-brasse. Lors du changement de nage dans un 4 nages, chaque nage est jugée comme une arrivée dans la nage considérée. Le passage de dos en brasse est jugé comme une arrivée en dos et, en dos, on doit arriver sur le dos" (Sylvain). 

Dans les règlements officiels de la  F.F.N., Jean-Pierre nous livre les 2 éléments clés: La première règle applicable celon lui est celle des différentes nages au sein d'une course en 4 nages : 
"SW 9.3 Chaque partie s'achève conformément à la règle qui s'applique au style concerné." 
La seconde précise le règlement lors de l'arrivée en Dos : 
" SW 6.5  A l'arrivée de la course, le nageur doit toucher le mur en étant sur le dos. Le corps peut être submergé lors du contact." 
Sa conclusion est que la règle SW6.5 s'applique à la règle SW9.3, et que le règlement n'autorise donc pas la culbute dos-brasse au sein d'un 4 nages. 
  
Xavier lit ces éléments différement : "Oui, mais dans ce genre de culbute, on peut être sur le dos au moment ou les pieds poussent sur le mur (au sein de la culbute dos - brasse) ! Après avoir touché le mur sur le dos avec une tolérance au niveau des épaules de 90° max, le nageur fait ce qu'il veut pour repartir :culbute arrière ou culbute costale". Tout se joue alors au niveau des vrilles aquatiques post-poussée... 
  
Quel est votre avis à vous ? votre vision ?  
(source: Nager + Fans) 

Plusieurs interrogations portaient sur l'utilisation de cette micro-pause en début de mouvement de bras :  "les nages symétriques utilisent les temps d'attente des bras, même très courts, pour effectuer un micro-relachement musculaire (et salvateur) : peut-on dans ce contexte en faire autant, sur une nage dite "asymétrique", donc théoriquement sans temps d'attente ?" (Sophie). 

En fait, nage asymétrique ne signifie pas exactement "sans temps d'attente"; on enchaine dans toutes les nages des segments au cours de "cycles"; certains de ces segments sont dits "propulsifs" s'ils participent musculairement à l'avancement du nageur dans l'eau, et d'autres ne le sont pas, mais n'en sont pas pour autant moins importants: on peut par exemple "relacher" son bras lors de la prise d'appuis, lors du retour aérien, etc... Les mouvements de jambes respectent les mêmes règles (cf les battements de crawl, qui n'impliquent qu'une seule jambe "active" à un instant donné). Pour répondre à Sophie, oui, il est tout à fait intéressant d'utiliser le semi-rattrapé avant en crawl pour relacher très brièvement le bras en début de mouvement. 

L'un des principaux autres axes de réflexion concernait la cadence; cette technique est très efficace à cadence moyenne, mais semble plus délicate à conserver au fur et à mesure que les mouvements s'accélèrent.  

"Un sprinter peut-t'il rester en semi-rattrapé avant, et cette technique lui amène-t'elle toujours le même gain en efficacité ?" (Jean-Marc). Clairement non: dans ce cas, les synergies des mouvements de bras, des enchaînements de segments, de la tonicité, etc... prévalent sur le gain du semi-rattrapé.  

Par contre, dans le même axe de réflexion, le respect d'une "micro pause en début de cycle" du bras peut être obtenue de plusieurs manières, et servir de base à un meilleur "passage" de la puissance propulsive.  

"Je pense que cette notion est un peu délicate car elle sous entend une rupture dans le rythme de mouvement de bras, ce qui pour l'avoir vécu ne me convient pas du tout. Je préfèrerai dire que l'objectif à atteindre pour réaliser "le semi-rattrapé", c'est que le bras en phase aérienne aille plus vite que le bras en phase aquatique sans que l'un des bras ne "s'arrête" pour attendre l'autre. Ainsi le bras "aérien" doit rentrer dans l'eau alors que le bras "aquatique" est toujours en phase de travail. Pour ma part, après observation, il s'avère que mon bras aérien entre dans l'eau alors que le bras aquatique en est entre 1/2 et 2/3 de sa phase de travail." (Dominique). 

Voici deux techniques qui mènent au même résultat; à vous de tester et de mettre en pratique celle qui vous convient le mieux, encore une fois dans un contexte de sprint. A allure lente, en effet, la micro-pause volontaire ou due à une différence de vitesse des bras n'est nullement handicapante : n'oublions pas que toutes les nages présentent des micro-pauses, et en premier lieu les nages symétriques... La "tension" musculaire ne peut pas être constante... 
(source: Nager + Fans) 

Ceci donne par exemple la technique du battement des jambes, ou seule l'une des deux jambes est tonique à un instant donné (le "fouétté du pied qui descend). 

Au niveau des bras, même constat : lorsqu'un bras est en phase aquatique (prise d'appui, traction ou bien poussée), l'autre est en phase aérienne (retour du bras en position avant). Au moment précis ou une main entre dans l'eau pour débuter la phase aquatique, l'autre en sort pour débuter la phase aérienne. 
 

Sur la première photo (Yan Thorpe en pleine action), on voit bien que le bras droit est en début de cycle, alors que le bras gauche est encore en poussée (notez également l'amplitude des battements de jambes, ainsi que la quasie non-ouverture des épaules lors de l'inspiration ).  
  
Quelques fractions de secondes plus tard (photo 2), alors que le bras gauche a terminé sa phase aquatique et est en train de sortir de l'eau, le bras droit a déjà procédé à la phase de prise d'appuis, et la traction est immédiate : aucun temps mort dans les segments propulsifs. Une nage assymétriques "améliorée" en motricité continue, en quelque sorte... 
   

Benko s'est imposée en 3 minutes, 59.53 secondes. L'ancien record, vieux de six ans (4:00.03), appartenait à la Costaricaine Claudia Poll 

Résultats: 

Hommes 

200m libre: 1, Ian Thorpe, Australie, 1 minute 41.69 secondes. 2, Pieter van den Hoogenband, Pays-Bas, 1:42.45. 3, Kvetoslav Svoboda, Rép. tchèque, 1:44.91. 4, Stefan Herbst, Allemagne, 1:45.09. 5, Yu Liu, Chine, 1:45.59. 6, Brent Hayden, Canada, 1:46.59. 7, Saulius Binevicius, Lituanie, 1:46.72. 8, Filippo Magnini, Italie, 1:47.52. 

100m brasse: 1, Roman Sludnov, Russie, 57.96. 2, Kosuke Kitajima, Japon, 58.56. 3, Oleg Lisogor, Ukraine, 58.64. 4, James Gibson, GB, 59.14. 5, Chris Cook, GB, 59.27. 6, Jim Piper, Australie, 1:00.05. 7, Timo Lorenz, Allemagne, 1:00.16. 8, Ian Edmond, GB, 1:00.25. 

100m papillon: 1, Igor Martchenko, Russie, 51.38. 2, James Hickman, GB, 51.71. 3, Pavel Lagun, Belarus, 52.07. 4, Joris Keizer, Pays-Bas, 52.57. 5, Helge Meeuw, Allemagne, 52.71. 6, Johannes Dietrich, Allemagne, 52.77. 7, Rimwidas Salcius, Lithaunia, 52.97. 8, Alexei Puninski, Croatie, 53.11. 

50m dos: 1, Thomas Rupprath, Allemagne, 23.53. 2, Toni Helbig, Allemagne, 24.20. 3, Michael Gilliam, USA, 24.49. 4. Darius Grigalionis, Lituanie, 24.60. 5, Tomomi Morita, Japon, 24.79. 6, Gerhard Zandberg, AfSud, 24.92. 7, (tie) Steffen Driesen, Allemagne, and Atsushi Nishikori, Japon, 24.96. 

Femmes: 

100m libre: 1, Alexandra Herasimenia, Belarus, 53.94. 2, Petra Dallmann, Allemagne, 54.14. 3, Melanie Marshall, GB, 54.22. 4, Marleen Veldhuis, Pays-Bas, 54.36. 5, Sandra Voelker, Allemagne, 54.37. 6, Solenne Figues, France, 54.76. 7, Karen Legg, GB, 54.87. 8, Jana Myskova, Rép. tchèque, 54.98. 

50m brasse: 1, Zoe Baker, GB, 30.73. 2, Gabrielle Rose, USA, 31.45. 3, Janne Schaefer, Allemagne, 31.55. 4, Rhiannon Leier, Canada, 31.67. 5, Tarnee White, Australie, 31.76. 6, Simone Weiler, Allemagne, 31.92. 7, Mirna Jukic, Autriche, 32.06. 8, Carolin Boehm, Allemagne, 32.08. 

200m papillon: 1, Yu Yang, Chine, 2:04.90. 2, Annika Mehlhorn, Allemagne, 2:05.98. 3, Felicity Galvez, Australie, 2:07.34. 4, Yurie Yang, Japon, 2:07.38. 5, Lara Davenport, Australie, 2:08.03. 6, Jana Klotchkova, Ukraine, 2:08.04. 7, Sophia Skou, Danemark, 2:12.54. 8, Roser Vives, Espagne, 2:14.09. 

100m dos: 1, Sarah Price, GB, 59.08. 2, Noriko Inada, Japon, 59.37. 3, Mai Nakamura, Japon, 59.41. 4, Hannah McLean, Nlle-Zélande, 59.54. 5, Antje Buschschulte, Allemagne, 59.66. 6, Shu Zhan, Chine, 1:00.07. 7, Louise Ornstedt, Danemark, 1:00.16. 8, Charlene Wittstock, AfSud, 1:00.97. 

400m papillon: 1, Jana Klotchkova, Ukraine, 4:34.80. 2, Maiko Fujino, Japon, 4:35.85. 3, Elizabeth Warden, Canada, 4:37.23. 4, Helen Norfolk, Nlle-Zélande, 4:39.20. 5, Jessica Abbott, Australie, 4:40.20. 6, Paula Carballido, Espagne, 4:41.44. 7, Teresa Rohmann, Allemagne, 4:42.12. 8, Elisabeth Jarland, Norvège, 4:45.19.  
(source: Yahoo sport) 

Avec un temps de 52"58, Rupprath a battu le record de 52"63 établi le 15 décembre 2001 à Anvers par le Slovène Peter Mankoc.  

Résultats: 

Hommes 

100m libre: 1, Jose Meolans, Argentine, 47.32 secondes. 2, Pieter van den Hoogenband, Pays-Bas, 47.37. 3, Salim Iles, Algérie, 47.55. 4, Ian Thorpe, Australie, 47.82. 5, Lorenzo Vismara, Italie, 47.98. 6, Roland Schoeman, AfSud, 48.00. 7, Denis Pimankov, Russie, 48.26. 8, Stefan Herbst, Allemagne, 48.29. 

50m papillon: 1, Oleg Lisogor, Ukraine, 26.59. 2, Roman Sludnov, Russie, 26.96. 3, James Gibson, GB, 27.17. 4, Kosuke Kitajima, Japon, 27.31. 5, Darren Mew, GB, GB, 27.49. 6, Chris Cook, GB, 27.60. 7, Jeremy McDonnell, USA, 27.83. 8, Timo Lorenz, Berllin, 27.89. 

400m quatre nages: 1, Dean Kent, Nlle-Zélande, 4 minutes 06.66 seconds. 2, Brian Johns, Canada, 4:08.36. 3, Jiro Miki, Japon, 4:12.07. 4, Cezar Badita, Roumanie, 4:16.91. 5, Ioannis Kokkodis, Grèce, 4:17.57. 6, Jakub Jiracek, Rép. tchèque, 4:17.65. 7, Yves Platel, Suisse, 4:18.43. 8, Andrei Zaharov, Moldavia, 4:20.62. 

100m dos: 1, Thomas Rupprath, Allemagne, 50.76. 2, Lenny Krayzelburg, USA, 52.20. 3, Darius Grigalionis, Lituanie, 52.35. 4, Yevgeny Alechin, Russie, 52.43. 5, Atsushi Nishikori, Japon, 52.99. 6, Steffen Driesen, Allemagne, 53.05. 7, Toni Helbig, Allemagne, 53.37. 8, Klaas Erik Zwering, Pays-Bas, 53.53. 

200m papillon: 1, James Hickman, GB, 1:53.33. 2, Tom Malchow, USA, 1:54.61. 3, Joshua Krogh, Australie, 1:56.36. 4, Christian Galenda, Italie, 1:57.09. 5, Joanes Hedel, France, 1:57.13. 6, Tero Velimaa, Finlande, 1:57.24. 7, Christian Keller, Allemagne, 1:57.25. 8, Johannes Dietrich, Allemagne, 1:59.33. 

400m libre: 1, Yuri Prilukov, Russie, 3:41.87. 2, Dragos Coman, Roumanie, 3:42.55. 3, Sergei Fesenko, Ukraine, 3:45.47. 4, Kvetoslav Svoboda, Rép. tchèque, 3:45.51. 5, Dimitrios Manganas, Grèce, 3:46.21. 6, Nikolaos Xylouris, Grèce, 3:48.63. 7, Stefan Herbst, Allemagne, 3:51.54. 8, Jens Kuhlmann, Allemagne, 3:52.10. 

200m brasse: 1, Kosuke Kitajima, Japon, 2:06.32. 2, Maxim Podoprigora, Autriche, 2:06.95. 3, Jim Piper, Australie, 2:08.12. 4, Stephan Perrot, France, 2:10.15. 5, Robert McDonald, Australie, 2:11.07. 6, Kamil Kasprowicz, Allemagne, 2:11.08. 7, James Gibson, GB, 2:11.91. 8, Sofiane Daid, Algérie, 2:12.33. 

100m quatre nages: 1, Thomas Rupprath, Allemagne, 52.58. 2, Christian Galenda, Italie, 54.44. 3, Jens Kruppa, Allemagne, 54.59. 4, Dzianis Silku, Belarus, 55.11. 5, Witautas Janusaitis, Lituanie, 55.24. 6, Christian Keller, Allemagne, 55.38. 7, Marco di Carlo, Allemagne, 55.83. 8, Joshua Taylor, Australie, 56.46 

50m papillon: 1, Mark Foster, GB, 23.09. 2, Roland Schoeman, AfSud, 23.20. 3, Michael Mintenko, Canada, 23.67. 4, Pavel Lagun, Belarus, 23.71. 5, Joris Keizer, Pays-Bas, 23.74. 6, Alexei Puninski, Croatie, 23.87. 7, Igor Marchenko, Russie, 23.94. 8, Dimitri Kochel, Belarus, 24.12. 

Femmes: 

200m libre: 1, Yu Yang, Chine, 1:54.90. 2, Lindsay Benko, USA, 1:55.87. 3, Melanie Marshall, GB, 1:56.43. 4, Alison Fitch, Nlle-Zélande, 1:57.36. 5, Solenne Figues, France, 1:57.48. 6, Karen Legg GB, 1:57.51. 7, Petra Dallmann, Allemagne, 1:57.81. 8, Camelia Potec, Roumanie, 1:59.40. 

100 brasse: 1, Mirna Jukic, Autriche, 1:06.69. 2, Rhiannon Leier, Canada, 1:07.30. 3, Tarnee White, Australie, 1:07.32. 4, Simone Weiler, Allemagne, 1:08.41. 5, Desiree Mahle, Allemagne, 1:09.07. 6, Natalia Hissamutdinova, Estonie, 1:09.56. 7, Majken Thorup, Danemark, 1:09.74. 8, Petra Chocova, Rép. tchèque, 1:09.85. 

100m papillon: 1, Martina Moravcova, Slovaquie, 57.32. 2, Annika Mehlhorn, Allemagne, 58.12. 3, Yurie Yano, Japon, 59.14. 4, Felicity Galvez, Australie, 59.19. 5, Mandy Loots, AfSud, 59.30. 6, Hanna Kapachenia, Belarus, 59.65. 7, Lara Davenport, Australie, 59.79. 8, Xi Zheng, Chine, 1:00.33. 

50m dos: 1, Mai Nakamura, Japon, 27.45. 2, Sandra Voelker, Allemagne, 28.02. 3, Noriko Inada, Japon, 28.08. 4, Louise Ornstedt, Danemark, 28.11. 5, Ilona Hlavackova, Rép. tchèque, 28.12. 6, Sarah Price, GB, 28.14. 7, Sanja Jovanovic, Croatie, 28.40. 8, Charlene Wittstock, AfSud, 28.47. 

50m libre: 1, Alison Sheppard, GB, 24.06. 2, Therese Alshammar, Suède, 24.49. 3, Alexandra Herasimenia, Belarus, 24.50. 4, Anna-Karin Kammerling, Suède, 24.90. 5, Marleen Veldhuis, Pays-Bas, 24.93. 6, Rebecca Creedy, Australie, 25.21. 7, Petra Dallmann, Allemagne, 25.26. 8, Sandra Kazikova, Rép. tchèque, 25.52 

800m libre: 1, Hannah Stockbauer, Allemagne, 8:19.18. 2, Erika Villaecija, Espagne, 8:22.65. 3, Melissa Caballero, Espagne, 8:27.20. 4, Jingzhi Tang, Chine, 8:29.20. 5, Chantal Strasser, Suisse, 8:31.38. 6, Marianna Lymperta, Grèce, 8:35.58. 7, Jing Zheng, Chine, 8:37.91. 8, Jana Henke, Allemagne, 8:38.62 

200m quatre nages: 1, Jana Klotchkova, Ukraine, 2:08.44. 2, Gabrielle Rose, USA, 2:11.30. 3, Elizabeth Warden, Canada, 2:11.37. 4, Annika Mehlhorn, Allemagne, 2:12.30. 5, Jessica Abbott, Australie, 2:12.52. 6, Helen Norfolk, Nlle-Zélande, 2:12.70. 7, Pam Hanson, USA, 2:14.05. 8, Hinkelien Schreuder, Pays-Bas, 2:14.56 

200m dos: 1, Sarah Price, GB, 2:04.50. 2, Louise Ornstedt, Danemark, 2:07.37. 3, Noriko Inada, Japon, 2:07.39. 4, Antje Buschschulte, Allemagne, 2:07.90. 5, Pam Hanson, USA, 2:08.11. 6, Reiko Nakamura, Japon, 2:08.18. 7, Hannah McLean, Nlle-Zélande, 2:08.25. 8, Aya Terakawa, Japon, 2:09.72 
(source: Yahoo sport) 

Et pourtant, Thorpe a fait fort lors des deux dernières manches du championnat du monde de Natation: 

Après avoir frôlé le record du monde du 400 m libre en petit bassin, l'Australien Ian Thorpe a remporté lors de l'étape de Coupe du monde de natation (petit bassin) de Stockholm le 200 m 4 nages, qu'il disputait pour la première fois en grande compétition internationale. 

"Je suis très heureux car j'ai amélioré à Stockhom deux de mes records personnels", a déclaré Thorpe, tout heureux d'avoir renoué avec une discipline qu'il avait beaucoup pratiqué dans sa jeunesse. 

Thorpe l'a emporté en 1 min 56 sec 00, deuxième meilleure performance mondiale de la saison, pas si loin du record du monde du record du monde de Jani Sievinen (1:54.65) 

A Paris : 

L'Australien Ian Thorpe a pris une revanche éclatante sur son rival néerlandais Pieter Van Den Hoogenband en remportant le 200m nage libre à Paris dans le cadre de la 5e étape de la Coupe du monde de natation en petit bassin. 

A l'issue d'une course de très haut-niveau, "Thorpedo" s'est imposé en 1:41.86 (nouveau record de la réunion) devant "VDH", deuxième en 1:43.16, et le Tchèque Kvetoslav Svoboda (1:44.96). 

Largement distancé la veille sur 100m libre par le double champion olympique mais intouchable sur 200, 400 et 800m où il détient les meilleures marques mondiales en grand bassin, Thorpe a décroché ses adversaires dans les 100 derniers mètres de la course. 
(source: Yahoo sport + Nager. Photo: Fina) 

Avant de les imiter, apprenez tout de même que toute cette comédie ne leur sert rigoureusement… à rien ! 

Dans la revue de la Food and Drug Administration destinée au grand public, le Dr Conrad Earnest, du Cooper Institute à Dallas, s’étonne de ce qu’il considère comme « l’un des effets placebo les plus à la mode actuellement ». 

Selon lui, les joueurs de football américain - comme ceux du « soccer » ou du rugby si l’on transpose au continent européen - « n’en ont pas besoin. Il est vrai que dans ces disciplines les joueurs sont souvent très essoufflés. La raison n’est pas un manque d’oxygène, mais plutôt la répétition d’efforts intenses ».  

En revanche, le recours à l’oxygène peut s’avérer plus judicieux à l’occasion d’une compétition en altitude. « Lorsque les joueurs n’ont pas le temps de s’acclimater, ils peuvent utiliser de l’oxygène pour récupérer de leurs efforts au cours du match et bien sûr, après ce dernier. Dans ce seul cas, cela se justifie » conclut Conrad Earnest. 

Voici dans ce cas quelque-chose qui ressemble davantage à une sorte de rituel, et qui sert également de micro-pause et de re-motivation, plutôt que d'une technique effectivement justifiée et qui apporte un réel plus. 
  
Le parallèle avec la Natation est intéressant. Tout d'abord parce qu'un nageur peut difficilement s'arrêter pendant sa course pour aller "sniffer du masque" et se taper une petite inhalation d'oxygène. 

Ensuite parce que la respiration constitue une part importante de la nage elle-même, et qu'il existe même des exercices et des techniques (comme les nages en multi-temps, la sur-ventilation, les nages-apnée, etc...) basés et centrés justement sur le travail de la respiration... 
(source: Yahoo sport + Nager) 

"Me fixer une limite d'âge serait me fixer une limite de temps, de chrono. Pourquoi? Moi, de jour en jour, je gagne en sérénité. De jour en jour, je me surprends à me prendre de moins en moins la tête pour des riens. Tenez, certainement grâce à l'âge, d'ailleurs." 
  
"Maintenant, mon premier horizon est Barcelone pour les championnats du monde, du 20 au 27 juillet 2003. Après, en août 2004, je vise une quatrième participation aux Jeux olympiques à Athènes. Et entre-temps, j'aimerais bien approcher les 1'54"00." 
(source: Yahoo sport) 

Contrairement aux animaux, les jeunes enfants doivent apprendre à nager et cet apprentissage est assez complexe. 
Nager, c'est flotter et se déplacer dans l'eau, en contrôlant les déplacements des bras et des jambes les uns par rapport aux autres, et en maîtrisant son souffle. Cela demande une maîtrise de tout le corps, sans avoir peur, car la panique peut gagner très vite dans l'eau. Le point avec Alexandrine Saint-Cast, psychomotricienne. Propos recueillis par Maïtena Biraben.  
   
A quel âge peut-on apprendre à nager ? 

Alexandrine Saint-Cast : Il est inutile d'apprendre à nager à un bébé. Ce qui est très positif pour aider les jeunes enfants à grandir de façon harmonieuse, ce sont les activités pour bébé et parents dans l'eau. Il s'agit de proposer aux familles, grâce à un encadrement compétent, un moment de communication, de détente et de jeux, dans l'eau. L'eau a un effet calmant et détend naturellement les muscles. 

Ce n'est que vers 5-6 ans que l'enfant pourra tirer profit d'un apprentissage complet de la natation. 

C'est un apprentissage indispensable qui est souvent proposé à l'école. Sinon, il faut faire appel à un maître nageur diplômé. Il est important que cet apprentissage soit bien fait, car il va conditionner les qualités du futur nageur, ses possibilités à progresser et à apprendre ensuite les autres types de nage. 

Et si l'enfant a peur ? 

A. S.-C. : Les peurs de l'eau apparaissent souvent quand un parent n'est pas lui-même à l'aise dans ce milieu. Il transmet alors son inquiétude à l'enfant. Parfois, c'est parce que l'on a voulu trop brusquement confronter le jeune enfant à l'eau. Il est donc préférable de l'accoutumer progressivement, de le laisser jouer au bord, de le mouiller doucement, en jouant et en parlant. 

De plus, souvent quand il commence à marcher, l'enfant peut sembler moins à l'aise dans l'eau. C'est parce qu'il commence à percevoir la profondeur, joue avec les limites, entre et sort de l'eau. Ces nouvelles expériences sont à respecter, car elles participent à une étape de maturation. 

En général si l'enfant a peur, il suffit de l'encourager sans le forcer ni se moquer de lui. Si l'inquiétude se transforme en phobie, il faut attendre et tenter de comprendre ce qui se passe, en ayant éventuellement recours à un avis extérieur. 

Quand l'enfant apprend à nager, faut-il utiliser une bouée ? 

A. S.-C. : Bien sûr avant que l'enfant ne soit autonome dans l'eau, on va l'aider à flotter, ce qui lui permet de s'amuser dans l'eau. Mais attention, les règles de sécurité sont drastiques. La surveillance par un adulte attentif est indispensable. 

Il faut ensuite choisir la bouée ou les flotteurs adaptés à la taille et au poids. Les systèmes réglables, où l'on peut dégonfler une partie ou retirer un flotteur, sont pratiques car modulables en fonction des progrès de l'enfant tout en le sécurisant. Eviter les bouées trop grandes, si elles remontent, l'enfant risque de passer au travers. 

Quel que soit le système choisi, ne pas laisser un enfant de moins de 10 ans seul à côté ou dans l'eau. Ne pas demander non plus aux plus grands de le surveiller, c'est une trop grande responsabilité pour eux. 

Pour bien apprendre à nager, il faut aimer cela ? 

A. S.-C. : Tout à fait. Rien de sert d'apprendre tôt et vite. L'enfant découvrira ainsi le plaisir tranquille et sportif de la nage puis de la natation, en son temps... 
(source: les maternelles, Fr 5) 

Réponse du site NAGER : " ...Concernant les phases du "mouvement des bras" par rapport à l'orientation des  
mains, on a : 

• Phase d'entrée dans l'eau : aucun paramètre en particulier ne prime
• Phase de prise d'appui : rôle de portance et d'équilibration : paume vers le fond et l'extérieur
• Phase de traction : rôle de propulsion et d'équilibration : paume vers l'arrière et un peu vers le fond
• Phase de retour au centre du corps : rôle d'équilibration : paume vers le fond et le centre du corps
• Phase de poussé : rôle de propulsion pure : paume vers l'arrière
• Phase de sortie de l'eau : repli du segment propulsif.